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Guerre au Proche-Orient : ralliement entre le Hamas et le Fatah au Caire pour « parler de la guerre à Gaza »

2024-11-04

Auteur: Philippe

L’ambassadeur israélien aux Nations unies a dénoncé la « malveillance » de la Turquie, qui a mandaté une lettre conjointe de cinquante pays visant à instaurer un embargo sur les armes contre Israël, en raison du conflit à Gaza. Dans un communiqué cité par l'Agence France-Presse, Danny Danon a affirmé : « Que peut-on attendre d’un pays dont les actions sont motivées par la malveillance ? » Il a promis que son pays continuerait de défendre ses intérêts face à toute attaque politique ou militaire.

Le ministre des affaires étrangères turc, Hakan Fidan, a révélé que la lettre demandait l'arrêt de la livraison d'armes à Israël, ajoutant : « Vendre des armes à Israël revient à participer à son génocide. »

Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a déclaré que l'hôpital Kamal-Adwan, le dernier en fonctionnement dans le nord de Gaza, a subi de nouveaux bombardements, blessant six enfants, dont l'un dans un état critique. Les frappes intensives se poursuivent à proximité de l'hôpital, compromettant les efforts de l'OMS pour fournir de l'aide.

Il est inacceptable que les hôpitaux de Gaza continuent d’être attaqués, a-t-il ajouté. Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas a accusé l'armée israélienne de détruire cet hôpital vital, qualifiant la situation de « catastrophique ».

L'armée israélienne affirme avoir vérifié ces allégations, affirmant mener des opérations contre des infrastructures terroristes au nord et au centre de Gaza, en réponse aux attaques du Hamas depuis le déclenchement des hostilités le 6 octobre.

En parallèle, l’armée israélienne a déclaré avoir approuvé de nouveaux ordres de conscription pour 7 000 membres de la communauté juive ultraorthodoxe, en raison de la pression pesant sur ses effectifs après plus d'un an de conflit. Ces ordres viennent s'ajouter aux 3 000 déjà émis précédemment, dans le but d’enrayer les déficits de ressources humaines au sein de l’armée.

La situation humanitaire au Liban se dégrade également, avec le ministère de la santé rapportant que le bilan des morts a dépassé les 3 000 personnes, accompagnées de milliers de blessés.

Dans une tournure positive, le Hamas a annoncé s’être réuni au Caire avec le Fatah, confirmant des discussions pour établir un comité chargé de gérer Gaza après la guerre. Un haut responsable du Hamas a décrit cette rencontre comme un dialogue constructif, essentiel pour l'unité palestinienne.

Les parties ont convenu de suivre les affaires de Gaza et ses divers besoins, dans l'attente d’un gouvernement de consensus national. Ce rapprochement entre le Hamas, qui contrôle Gaza, et le Fatah, dirigé par Mahmoud Abbas, marque un tournant potentiel dans le conflit interne palestinien, longtemps divisé.

D’autre part, les États-Unis ont exprimé leurs préoccupations face à la montée de la violence des colons en Cisjordanie, après des rapports faisant état d'incidents violents, dont l'incendie de véhicules près de Ramallah. Le département d'État a appelé Israël à intervenir pour protéger les communautés palestiniennes, affirmant que des mesures fermes sont nécessaires pour endiguer ces violences.

La situation continue d’évoluer dramatiquement, alimentée par des conflits armés et une crise humanitaire grandissante. Chaque jour apporte son lot d'actualités terrifiantes, rendant urgent un effort international pour relancer le dialogue et trouver une solution durable au conflit.