En direct, guerre au Proche-Orient : des frappes israéliennes intensifiées dans le sud du Liban
2024-11-16
Auteur: Sophie
Au cours de la nuit du vendredi au samedi, des bombardements israéliens ont frappé plusieurs villages dans le sud du Liban, notamment dans la région de Bint Jbeil. Le Hezbollah a revendiqué avoir lancé une salve de roquettes sur des positions israéliennes, visant notamment une réunion de soldats à Ya’arra, au nord d'Israël et la base navale Stella Maris, près de Haïfa.
La situation s’est intensifiée avec des images montrant des nuages de fumée s’élevant au-dessus des bâtiments à Chiyah, un quartier touché par les raids. Le porte-parole de l’armée israélienne a renouvelé ses appels à l’évacuation des habitants de plusieurs secteurs considérés comme à risque.
L’agence nationale de l’information libanaise (NNA) a également rapporté que des frappes israéliennes avaient causé des destructions notables à Haret Hreik, un bastion du Hezbollah, et qu'au moins six personnes avaient péri dans une attaque ciblant des habitations à Sour, dans le sud du Liban.
En réaction à ces tensions, le Liban examine une proposition de cessez-le-feu émanant des États-Unis. Des discussions sont en cours entre les autorités libanaises et l’ambassadrice américaine à Beyrouth, Lisa Johnson, avec un plan en treize points sur la table, visant à établir un calme relatif dans la région. Cependant, les détails de cette proposition sont encore flous, et aucune réponse officielle d'Israël n'a été fournie jusqu'à présent.
La situation humanitaire s'aggrave rapidement. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a tiré la sonnette d'alarme sur l'escalade constante des pertes civiles, affirmant que la protection des vies humaines est une obligation primordiale durant ce conflit. De plus, la famille d'un caméraman d'Al-Jazira, blessé lors des offensives, a entamé une grève de la faim pour exiger son évacuation des zones de combat.
Cela fait plusieurs jours que les frappes israéliennes se poursuivent, et les conséquences sur la population sont catastrophiques. Au moins 37 personnes ont été signalées mortes à Gaza à la suite de bombardements israéliens, ce qui alimente encore plus la colère et les tensions dans la région.
L’ampleur des bombardements est telle qu'elle suscite des appels à l'action de la part de la communauté internationale, avec des demandes de sanction et de révision des relations entre l'Union européenne et Israël, en raison des violations répétées du droit international. En outre, des infrastructures vitales telles que les centres de défense civile sont elles aussi visées, entraînant une perte tragique de vie parmi les secouristes.
Les discussions autour d'une résolution durable demeurent incertaines dans un climat où les hostilités semblent s'intensifier. Au fur et à mesure que les jours passent, le besoin urgent d'une intervention diplomatique substantielle se fait sentir pour éviter une escalade plus vaste.