Affaires

Gabriel Attal se défend face aux dérives budgétaires : « Certains de mes ministres voulaient s’en prendre à mon chien »

2024-11-09

Auteur: Julie

Lors de son audition devant les sénateurs dans le cadre d'une enquête sur les dérives des finances publiques, Gabriel Attal, ancien Premier ministre du 9 janvier au 5 septembre, a finalement admis que la gestion budgétaire du gouvernement n'avait pas été parfaite. Il a déclaré : « On n’a pas tout fait bien, c’est sûr qu’il y a des décisions qu’on a prises qui n’étaient pas forcément bonnes. » Cependant, il n’a pas précisé quelles décisions étaient en cause, ajoutant : « Moi, ce que je suis venu vous dire, c’est qu’on a fait de notre mieux. Ce que j’espère, c’est que vous reconnaîtrez qu’on a fait des choses bien, qu’on a fait ce qu’on a pu. »

Les deux heures et demie d’audition ont été marquées par des échanges parfois tendus. Le sénateur LR Jean-François Husson, rapporteur général du budget, a exprimé son agacement en déclarant : « On n’est pas dans une bataille de chiffonniers ! » Il a également souligné les conséquences déplorables, en indiquant : « Le début de l’année 2024, ça part complètement en sucette ! Quand il y a un écart de 50 milliards en neuf mois, c’est une forme d'indice de désorganisation. »

Cette situation a suscité de vives inquiétudes dans l'opinion publique et parmi les acteurs économiques, qui demandent des comptes sur la gestion des finances publiques. De nombreuses voix s’élèvent pour appeler à une plus grande rigueur dans la gestion des budgets afin de redresser la barre et de restaurer la confiance envers le gouvernement. Gabriel Attal devra travailler d'arrache-pied pour apaiser les tensions et rassurer les citoyens sur les mesures qui seront prises pour éviter de tels écarts à l'avenir. Les défis sont nombreux, et la capacité de son gouvernement à les relever sera déterminante pour son héritage politique. Que se passera-t-il si la situation financière ne s'améliore pas ? La pression ne fait que monter!