On a découvert "Imposteur", le nouvel album sensationnel de Julien Doré : préparez-vous à un voyage musical inoubliable !
2024-11-08
Auteur: Marie
"Imposteur". En 2007, Julien Doré a frappé fort en remportant la saison 5 de l'émission télé-crochet Nouvelle Star, grâce à ses interprétations décalées, dont la fameuse reprise de "Moi... Lolita" d'Alizée. En tant qu'ancien étudiant des Beaux-arts, Julien a toujours été fasciné par les questions de faux-semblants, de détournements et d'identité. Dix-sept ans plus tard, cet artiste devenu une icône de la chanson française a décidé de boucler la boucle avec un album de reprises.
L'album, selon les critiques, se veut une réflexion sur la réalité et l'illusion dans un monde où tout semble interchangeable. Julien a méticuleusement sélectionné entre 150 et 200 titres pour ne retenir que le meilleur. Au final, il présente vingt-trois chansons, dont dix-sept sur l'album standard, tandis que six autres, véritables perles, sont proposées en tant que bonus exclusifs selon la version achetée.
Un des moments forts de cet album est sa reprise émotive de "Moi… Lolita", agrémentée d'un arrangement symphonique majestueux, où Julien se lâche vocalement comme jamais auparavant. La puissance de son interprétation sur "Mourir sur scène" (initialement chantée par Dalida) et la douceur de "Pourvu qu’elles soient douces" (Mylène Farmer) illustrent encore son talent exceptionnel.
Cependant, parmi les reprises plus classiques, certaines comme "Toutes les femmes de ma vie" (L5) ou "Femme like U" (K.Maro) manquent un peu de dynamisme, malgré des arrangements orchestraux soignés. On peut également noter des versions trop sages, comme "Pull Marine" (Isabelle Adjani), qui ne révolutionnent pas l'original.
Cet album s'est également distingué par sa collaboration très médiatisée avec Sharon Stone sur "Paroles, paroles", dans laquelle un trait d'humour vocal de Julien a réussi à capter l'attention et à éviter la banalité. Mais l'émotion ne s'arrête pas là : il dédie également "Ah les crocodiles" à son fils et "Les yeux de la mama" à sa mère, ajoutant une touche personnelle à cette œuvre.
Enfin, l'interprétation passionnée de "Cuitas les bananas" de Philippe Risoli illustre parfaitement l'art de Julien Doré, démontrant une fois de plus sa capacité à réinventer des morceaux tout en restant fidèle à son identité artistique. Alors, le label "imposteur" lui colle-t-il à la peau ? Julien, avec son humour et son talent, prouve qu'il a bien sa place au sommet de la scène musicale française.