La situation politique en France semble tendue alors que le Premier ministre Michel Barnier a récemment fait des déclarations surprenantes lors des Assises des départements de France à Angers. À la lumière de la menace croissante d'une censure par une gauche unie et l'extrême droite, il a affirmé qu'il était « prêt à partir demain matin » si les conditions ne sont plus réunies pour continuer à gouverner.

Barnier, qui a 73 ans, a ironisé sur son âge, précisant qu'il n'attendait pas d'avenir politique après son mandat à Matignon. « J’en aurai 76 en 2027 », a-t-il déclaré, suggérant qu'il n'ambitionne pas de se présenter à l'élection présidentielle. Ce manque d'aspirations politiques pourrait montrer une volonté de mettre un terme à une gouvernance déjà contestée par certains de ses adversaires.

Il a également souligné l'importance de faire face à l'urgence et de réformer le pays comme étant sa priorité actuelle. Il a insisté sur le fait qu'il n'était pas désireux d'être Premier ministre et qu'il avait accepté ce rôle pour servir la France et non pour des ambitions personnelles.

Cette déclaration survient après que Barnier ait plaidé pour une candidature commune de la droite et du centre pour les élections présidentielles, afin de contrer les extrêmes. Dans un climat politique polarisé, ces efforts pour unir la droite pourraient être cruciaux pour l'avenir du paysage politique français.

Barnier, qui a toujours été un acteur majeur sur la scène politique nationale, semble maintenant naviguer dans une mer tempétueuse alors que la possibilité d'une censure augmente. Son efficacité à maintenir la stabilité de son gouvernement dans les semaines à venir sera déterminante.