POLITIQUE - C'est l'annonce surprise ! L'ancien ministre et porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a déclaré qu'il ne serait pas candidat lors de la législative partielle qui se déroulera en Isère, à la suite de la démission de Hugo Prévost, député de La France insoumise, accusé de violences sexuelles et sexistes.

Dans un message publié sur X le 5 novembre au soir, Olivier Véran a expliqué avoir pris sa décision « après douze années d'engagement intense en politique, tant au niveau local que national ». Il insiste sur le fait qu'il n'a jamais considéré la politique comme une carrière, mais plutôt comme un service à son pays : « Il est temps pour moi de prendre du recul, un recul salutaire et nécessaire », a-t-il déclaré. Toutefois, il n'exclut pas un retour dans le milieu politique à l'avenir, ajoutant que « dans ce domaine, 'jamais' peut vouloir dire 'pas tout de suite' ».

Un renouveau avec Camille Gaillard-Minier

Olivier Véran a également annoncé qu'il apportera son soutien à Camille Gaillard-Minier, qui l'avait remplacé pendant son mandat ministériel. Elle souhaite se porter candidate à sa place, et Véran affirme : « Nous la soutiendrons de toutes nos forces ». Les dates de cette élection législative partielle restent à préciser.

Du côté de La France insoumise, Lyes Louffok, militant engagé pour les droits de l'enfant, a été investi comme candidat. La cheffe des Écologistes, Marine Tondelier, a déjà confirmé que son parti soutiendra cette candidature au titre de l'accord de répartition des circonscriptions du Nouveau Front populaire.

Enfin, le Parti socialiste local a proposé une autre candidate, Amandine Germain, conseillère départementale, qui pourrait avoir de réelles chances de l'emporter, selon les estimations du PS.

Une perspective électorale ardue se dessine donc, marquée par des tensions et des alliances stratégiques. Qui succédera à Hugo Prévost ? La dynamique des candidatures nous réserve sans doute encore des surprises. Restez attentifs aux prochains développements !