Nation

Les Fêtes de Village Rejettent le Label de Pierre-Édouard Stérin : Un Signal Fort de Résistance

2025-08-23

Auteur: Louis

Un Non Retentissant aux Liens Politiques

Dans un élan collectif étonnant, plusieurs villages disent fermement non à l’entrepreneur d’extrême droite Pierre-Édouard Stérin. Plusieurs fêtes traditionnelles ont récemment décidé de se distancer de l’association « Les plus belles fêtes de France », un projet controversé censé célébrer et préserver les traditions locales.

Qu'est-ce qui se cache derrière cette association?

Lancée au printemps dernier et financée par Pierre-Édouard Stérin, cette initiative se décrit comme un "catalyseur des richesses de nos territoires", soutenant les festivités locales. En contrepartie, elle offre aide financière, formation et conseils juridiques aux organisateurs de ces célébrations.

Des Retraits Spectaculaires

Depuis le début de l'été, 58 fêtes ont déjà adopté ce label, mais au moins 18 ont choisi de rompre cette association. Parmi elles, des événements emblématiques comme la fête du Piment d’Espelette et le Carnaval de Granville. Les organisateurs craignent que l'image de ces événements soit entachée par l'affiliation à une figure politique controversée.

Des Échos de Controverses

Thibault Guignard, maire de Plœuc-l'Hermitage, a exprimé son indignation face à ce qu'il qualifie de "tentative d'instrumentalisation". De son côté, Dominique Montis, responsable des fêtes de Lesparre-Médoc, a admis qu'il n'était pas au courant des affiliations politiques de l'association au moment de son adhésion.

Une Réaction Dure de l'Association

Les organisateurs des fêtes labellisées ont subi une pression considérable, particulièrement sur les réseaux sociaux. Cependant, ils ont affirmé qu'ils quitteraient le label uniquement si des exigences politiques leur étaient imposées. En réponse, l’association « Les Plus Belles Fêtes de France » dénonce une "campagne médiatique hostile" et insiste sur la neutralité de ses intentions.

Quel Futur pour Nos Traditions?

Dans un pays où le lien social se tisse souvent autour de la culture et des traditions locales, cette dispute soulève une question fondamentale : nos fêtes populaires peuvent-elles échapper à l’influence politique? La résistance des villages face à l’association de Stérin marque peut-être le début d'une série de réactions qui promettent de redéfinir le paysage culturel français.