Une directrice balayée par le vent du changement

Susan Monarez ne dirige plus les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), une décision annoncée par le ministère de la Santé américain le 27 août. Cette nouvelle survient alors que l'administration Trump prend clairement un tournant sceptique vis-à-vis des vaccins en pleine crise sanitaire.

Des tensions internes révélatrices

Scientifique respectée, Susan Monarez avait pourtant été confirmée par le Sénat à la tête des CDC à la fin juillet. Sa nomination avait été un choix de second ordre après l'abandon d'un candidat controversé, connu pour ses positions vaccinosceptiques.

Les avocats de Monarez se défendent : "Elle n’a pas démissionné, ni reçu de notification légale de licenciement.” Ils affirment qu'elle a été prise pour cible pour avoir fermement refusé d'avaliser des directives non-scientifiques.

Un limogeage controversé

Kush Desai, porte-parole de la Maison Blanche, a confirmé que Monarez avait été écartée parce qu'elle n'était pas en phase avec la politique présidentielle. "Elle a choisi de protéger le public plutôt que de servir un agenda politique", ajoutent ses avocats, soulignant l'importance de l'intégrité scientifique.

Des voix s'élèvent contre la Maison Blanche

L’annonce du départ de Monarez a provoqué des réactions dans les rangs des CDC. Demetre Daskalakis, un haut fonctionnaire, a annoncé sa démission, dénonçant les pressions de l’administration Trump pour produire des documents qui ne respectent pas les consensus scientifiques.

Une refonte radicale de la politique vaccinale

Sous la direction de Robert Kennedy Jr, les CDC connaissent une véritable révolution, avec le licenciement d'experts réputés et la restriction d'accès aux vaccins COVID-19. Ces décisions sont souvent perçues comme en désaccord avec la science et critiquées par nombre d'experts.

Un climat de tension et de dangerosité

L'éviction de Monarez survient alors même que les CDC ont été confrontés à des attaques directes, incluant des menaces physiques de la part de personnes opposées à la vaccination. Un climat chaotique qui inquiète les défenseurs de la santé publique.

Un avertissement pour la santé publique américaine

Les avocats de Monarez affirment que ce n’est pas un incident isolé, mais bien le reflet d'une attaque systématique contre les institutions de santé publique et un sapeur des voix scientifiques. "C'est un signal d'alarme pour tous les Américains", concluent-ils, soulignant le danger de la politisation de la science.

Alors que les États-Unis se dirigent vers une ère où la science est remise en question, la santé publique est plus que jamais en jeu. Restez attentifs, car ce n'est peut-être que le début d'une crise qui pourrait avoir des répercussions profondes.