Lors de la demi-finale de la Coupe de France, les féminines de l'AS Saint-Étienne ont vécu un moment exceptionnel avec près de 1 500 spectateurs, établissant un record d'affluence dans un stade en ébullition durant leur affrontement contre le Paris Saint-Germain. Énergisées par le soutien indéfectible de leurs fans, les Stéphanieuses ont montré un esprit combatif, luttant jusqu'aux dernières secondes, une véritable célébration du football féminin !

Cependant, la situation a drastiquement changé lors du derby face à l'Olympique Lyonnais. Malgré la distribution d'invitations et une tarification très favorable (5€ pour le grand public), ainsi que l'entrée gratuite pour les abonnés, l'engouement n'était pas au rendez-vous. Le stade, qui aurait pu vibrer aux éclats de la rivalité, était plongé dans une atmosphère morose, avec seulement 3 333 spectateurs présents pour cette rencontre décisive de l'Arkema Première Ligue.

Ce désintérêt soulève des questions cruciales sur l'attractivité des matchs féminins, même dans des contextes historiques de rivalité locale. Des efforts ont été fait pour attirer les foules, mais ceci illustre un fossé frappant entre l’intérêt manifesté pour des événements majeurs et la réalité des derbies. Comment le football féminin peut-il attirer davantage de spectateurs et redynamiser l'engouement autour de cette discipline ? Il reste à espérer que l'expérience de la demi-finale contre le PSG puisse servir de tremplin pour de futures rencontres et un virage positif pour l'avenir du football féminin à Saint-Étienne.