La disparition tragique d'Émilie Dequenne, actrice belge éminente, à l'âge de 43 ans suite à un corticosurrénalome, met en lumière un drame quotidien touchant plus de 400 000 personnes chaque année en France : le cancer. Cette triste nouvelle a suscité une réaction émotive d'un journaliste influent, Guillaume Durand, qui a souligné la gravité de la situation tout en rendant hommage à l'artiste disparue.

Dans un tweet poignant, Durand a écrit : "Émilie Dequenne nous a quittés : cancer rare. Pensées pour elle et sa famille." Tout en exprimant sa tristesse, il a également adressé un message urgent : "Nous sommes 400 000 touchés par le cancer chaque année, de plus en plus jeunes. 150 000 disparaissent chaque année. Pensons-nous mobiliser suffisamment pour aider la médecine ? Non."

Ce journaliste, également en rémission d'un cancer de la mâchoire, a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. Une internaute a souligné que les laboratoires ne s'investissent pas suffisamment dans les maladies rares, pointant un "point faible" de la France : la prévention et le dépistage. Durand a acquiescé, indiquant que la peur du diagnostic empêche souvent les gens de consulter.

À l'image d'Émilie Dequenne, qui a abordé sa maladie avec courage et franchise, Durand a également évoqué son expérience personnelle en toute transparence. Il a révélé que son cancer avait failli être ignoré par les médecins à deux reprises avant d'être diagnostiqué correctement. "Dès que vous ressentez quelque chose d'anormal, il faut consulter. C'est fondamental," a-t-il averti lors d'une apparition sur Europe 1.

Émilie Dequenne, quant à elle, avait partagé son combat contre le cancer dès octobre 2023, démontrant une force impressionnante face à la maladie. Dans une interview pour Paris Match, elle disait se sentir "dans une forme olympique" malgré les épreuves. Sa détermination à sensibiliser le public aux réalités du cancer et aux besoins cruciaux pour la recherche est restée inébranlable, et ses souhaits pour ses funérailles étaient clairs : "Pas de fleurs, mais des dons aux associations luttant contre ce fléau." Cette tragédie rappelle l'importance de la sensibilisation au cancer et de l'augmentation des ressources allouées à sa recherche.