L'affaire Jegou – Auradou continue de susciter une attention médiatique intense, même avec le retour des deux joueurs à l'entraînement dans leurs clubs respectifs. En Argentina, le bras de fer juridique se poursuit entre les avocats des parties impliquées, . Les deux versions des événements restent opposées et chaque nouvel élément dans cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives.

Récemment, après un premier rapport psychologique critiqué pour ses "lacunes de crédibilité et de validité", un second rapport a été sollicité. Celui-ci, dont Le Parisien a obtenu des détails, a été rédigé par une nouvelle experte. Bien qu'elle n'ait pas participé aux évaluations précédentes, son analyse se concentre sur les éléments du dossier, concluant que "le portrait psychologique de la plaignante correspond à celui d'une victime de violences sexuelles". Selon elle, "ses récits répétés des faits vécus sont crédibles".

Dans ce rapport de douze pages, l'experte souligne le comportement "inquisiteur et stigmatisant" de l'autre partie, décrivant un "interrogatoire agressif typique d’une enquête policière". Elle dénonce que les questions posées devraient plutôt s'adresser aux présumés agresseurs.

Les avocats de Jegou et Auradou minimisent cependant la portée de ce nouveau document, le qualifiant de "peu significatif". L'intrigue autour de cette affaire prend une tournure importante, alors que le parquet de Mendoza s'apprête à rendre son verdict sur la demande de non-lieu, levant des spéculations sur l'avenir judiciaire de Jegou et Auradou, qui restent sous enquête en Argentine.

Ce cas met en lumière la complexité des enquêtes sur les violences sexuelles et soulève des questions cruciales sur la manière dont les plaignants sont traités lors des procédures judiciaires. La sociétale perception de ces affaires évolue, amenant un besoin urgent de réformes et de protections pour les victimes.