Alors que les frappes israéliennes continuent au Liban, la France exprime son indignation suite aux frappes israéliennes visant trois écoles à Gaza au cours de la semaine passée, qui ont causé environ 40 morts selon la Défense civile à Gaza.

Le ministère français des Affaires étrangères déplore que depuis plusieurs semaines, les écoles, refuges pour de nombreuses personnes, soient régulièrement ciblées par l'armée israélienne. Il rappelle que le nombre de victimes civiles de ces attaques est intolérable et réitère que le respect du droit international humanitaire doit être impérativement respecté par Israël.

Jeudi, la Défense civile a rapporté la mort de 15 personnes dans une frappe israélienne sur une école du camp de Jabalia, qui accueillait des déplacés dans le nord de Gaza. L'armée israélienne, de son côté, prétendait avoir ciblé un centre de commandement du Hamas.

D'autres frappes ont également été signalées, causant des victimes : sept morts dimanche et 21 blessés samedi dernier. Cette escalade de violence n'est pas sans conséquence, alors que la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de Gaza se retrouve déplacée à l'intérieur du territoire palestinien, augmentant la pression sur des infrastructures déjà fragilisées.

La situation humanitaire à Gaza est désastreuse, avec un accès à l'eau potable et à l'électricité de plus en plus restreint, et des hôpitaux débordés par le nombre de blessés. Face à cette urgence absolue, la France insiste sur la nécessité d'une libération immédiate et sans condition de tous les otages, ainsi que sur un cessez-le-feu permanent permettant l'acheminement rapide et sans entrave de l'aide humanitaire.

Les tensions au Moyen-Orient continuent de croître, laissant le monde entier inquiet face à l'ampleur des souffrances infligées aux civils. Cette situation dramatique soulève la question cruciale de la responsabilité internationale dans la protection des droits humains et l'urgente nécessité de trouver une solution durable au conflit.