Vincent Lindon, célèbre acteur français, était l'invité de Laurent Delahousse le 19 janvier dans l'émission "L'entretien" diffusée dans "20h30 le dimanche" sur France 2. Dans un bistrot parisien, autour d'un verre de vin rouge, les deux hommes ont échangé sur divers sujets, offrant ainsi un cadre décontracté propice à l'introspection.

Durant leur conversation, Delahousse n'a pas hésité à aborder l'engagement politique de Lindon. Il lui a demandé s'il appréciait les politiques, suscitant une réponse franche de l'acteur. "Je les ai aimés, et j'en ai admiré. Au passé", a-t-il déclaré, laissant entendre une certaine désillusion vis-à-vis du monde politique actuel.

Lorsque Delahousse a voulu approfondir la discussion en mentionnant des noms de politiques comme Chirac, Hollande ou Bayrou, Lindon a rapidement mis un terme à la conversation. "Non, on ne va pas commencer. Je n’ai pas du tout envie de rentrer dans les détails. Ça ne m’intéresse pas du tout," a-t-il lancé, visiblement agacé par la direction que prenait l'entretien.

L'acteur a également fait preuve d'une grande transparence en expliquant sa réticence : "Là je suis obligé de mettre quatre cerveaux en marche pour savoir ce que je peux dire, ne pas dire. Ça va me fatiguer et je n’ai aucune envie.” Sa réaction a surpris Delahousse, qui a tenté de rediriger la discussion en proposant de régler l'addition et de poursuivre l'entretien dans un cadre plus approprié, à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, en lien avec son rêve d'être médecin.

Ce décalage entre le monde du cinéma et la politique reflète une tendance inquiétante chez certains artistes a se distancer des enjeux contemporains. Vincent Lindon est également connu pour son engagement au travers de ses rôles au cinéma, mais semble aujourd'hui préférer rester en dehors des débats politiques, révélant une frustration croissante qui pourrait bien être partagée par d'autres acteurs du paysage culturel français.