Lors d'une réunion à la Maison Blanche, le président américain Joe Biden a affirmé à Volodymyr Zelensky que la Russie "n'emporterait pas" la guerre en Ukraine, renforçant ainsi le message de solidarité entre les États-Unis et l'Ukraine face à l'agression russe. Au Bureau ovale, Biden a assuré : "La Russie ne l'emportera pas, notre soutien est total."

La vice-présidente américaine Kamala Harris a également exprimé son soutien, déclarant : "Mon soutien au peuple ukrainien est inébranlable. Il est essentiel de ne pas céder aux demandes de capitulation qui ne sont que des réflexions des stratégies de Poutine. Ces conditions ne sont pas des propositions de paix; ce sont des appels à la capitulation, et cela est dangereux et irresponsable." Ces commentaires semblent viser les positions de certains membres du Parti républicain, notamment Donald Trump.

Volodymyr Zelensky se prépare pour une rencontre délicate avec Donald Trump prévue pour vendredi à la Trump Tower à New York. Trump, qui a critiqué l'importante aide américaine à l'Ukraine, a déclaré qu'il pourrait conclure rapidement un accord entre Zelensky et Poutine, sans vouloir cependant une capitulation de l'Ukraine. En revanche, Zelensky arrive à cette réunion armé du soutien de l'administration Biden, mais inquiet de l'avenir de l'aide américaine, notamment si Trump devait remporter les élections du 5 novembre.

Les tensions entre Zelensky et Trump semblent exacerbées par des commentaires récents de Zelensky dans le New Yorker, où il a dit que Trump "ne sait pas vraiment comment arrêter cette guerre". Trump, lors d'un meeting de campagne, a dénoncé la situation en disant : "Nous continuons de donner des milliards de dollars à un homme qui ne veut pas conclure d'accord."

Parallèlement aux développements diplomatiques, la situation sur le terrain reste tragique. Une attaque par drone russe sur la ville d'Izmaïl a causé la mort de trois personnes et blessé 14 autres, entraînant des incendies et des destructions dans la ville. L'armée de l'air ukrainienne a réussi à abattre 24 des 32 drones lancés par la Russie. Notamment, l'un des drones a pénétré brièvement l'espace aérien roumain, ce qui a soulevé des inquiétudes concernant la sécurité des pays membres de l'OTAN. Les attaques russes se poursuivent, rendant la situation en Ukraine de plus en plus précaire.