Dans une intervention frappante lors du journal télévisé de France 2, Michel-Édouard Leclerc, le président du comité stratégique d'E.Leclerc, a fustigé les discours alarmistes du gouvernement sur la dette, les qualifiant de "dramaturgie" et plaidant pour un regain de croissance.

"Personne ne parle de croissance", a-t-il déploré, soulignant que la clé pour rembourser la dette réside dans l'augmentation du chiffre d'affaires. "La peur ne mobilisera pas les Français", a-t-il martelé, faisant écho aux réalités difficiles que vivent près de 10 millions de compatriotes vivant en dessous du seuil de pauvreté.

Leclerc a mis l'accent sur la nécessité de réformer le système fiscal afin de garantir plus de justice sociale. Avec près de la moitié des retraités et des salariés percevant moins de 1 900 euros par mois, il s'interroge: "Que peut-on réellement demander à cette population déjà en difficulté pour améliorer la gestion des comptes publics ?"

Il propose également une solution audacieuse : "Utilisons l'argent des riches pour créer un fonds souverain ! Cela permettrait de financer des actifs essentiels, et il n'est pas absurde de contracter de la dette pour financer des investissements."

En ce qui concerne son avenir politique, Leclerc a écarté l'idée de se présenter à l'élection présidentielle de 2027, affirmant qu'il préférait concentrer ses efforts sur le terrain économique.

Cette prise de parole de Leclerc soulève des questions cruciales sur l'économie française, la consommation, et la manière dont la richesse peut être redistribuée pour améliorer la vie des plus démunis. Peut-être est-il temps de redéfinir le débat pour obtenir des résultats concrets.