Santé

Urgences en crise au CHU de Montpellier : La grippe crée une saturation alarmante!

2025-01-08

Auteur: Marie

Les urgences du CHU Lapeyronie de Montpellier font face à une saturation inquiétante,mpre juste une menace pour la santé publique. Les files d'attente s'allongent et de nombreux patients sont contraints d'attendre sur des brancards, faute de place adéquate. Ce constat n'est pas isolé, puisque de nombreux hôpitaux à travers la France connaissent des situations similaires. En réponse à cette crise, la CGT de l'établissement a déposé, ce mercredi matin, un signalement de "danger grave et imminent" auprès de la direction.

Un déficit de lits d'aval est à l'origine de cette crise, provoquant d'importants retards dans la prise en charge des patients. "Les patients attendent trop longtemps, ce qui crée non seulement de la tension mais aussi une insécurité pour le personnel soignant. Ce phénomène est de plus en plus fréquent, contrairement à ce que l'on observait auparavant majoritairement en période estivale", a déclaré Françoise Gaillard, la secrétaire de la CGT du CHU.

La saturation des urgences est accentuée par l'épidémie de grippe en cours, qui s'ajoute à des infections hivernales habituelles. "Nous faisons face à un afflux de brancards, mais nos capacités d'accueil sont presque nulles. Chaque épidémie semble reproduire un schéma identique, et il est impératif de réfléchir sérieusement aux enjeux liés à la fermeture de lits", a souligné Pierre Renard, délégué syndical.

Ce signalement de la CGT n'a pas uniquement pour objectif de mettre en lumière la situation actuelle du CHU, mais également de sensibiliser l'Agence régionale de santé (ARS). Des représentants de l'ARS étaient d'ailleurs présents dans le service des urgences ce mercredi. "Nous espérons que l'ARS exercera aussi des pressions sur les cliniques privées pour qu'elles acceptent un plus grand nombre de patients et désengorgent ainsi nos services", a ajouté Pierre Renard.

Face à cette situation alarmante, des mesures concrètes d'amélioration sont attendues dès ce jeudi 9 janvier. Les patients et le personnel soignant espèrent une prise de conscience rapide pour éviter une crise de santé publique majeure.