« Un Désastre Automobile Épique : Le Récit Incroyable du Maire de Saint-Séverin »
2025-01-05
Auteur: Jean
Patrick Gallès, le maire de Saint-Séverin et vice-président du département, partage son expérience choquante qu'il qualifie d'« épique désastre automobile ». Le point culminant de cette saga s'est produit le 27 décembre lors d'une nuit noire et glaciale.
« Oh, l'Arkana. Ce petit bijou de technologie, ce chef-d'œuvre de l'ingénierie française… en théorie seulement. En début octobre, je découvre que mon magnifique véhicule flambant neuf (ou presque, deux ans et demi, ce n'est rien dans la vie d'une voiture, n'est-ce pas ?) refuse catégoriquement de bouger. Complètement bloqué. Rien. Nada. Incroyable comment une voiture peut devenir muette.
“Prenons un vélo en plus, je m'en serais mieux sorti”. Direction un garage Renault près d'Angoulême – sur dépanneuse. Le verdict tombe : la boîte de vitesses automatique et le moteur électrique ont rendu l'âme. À peine 82 000 km au compteur, et voilà mon contrat de leasing transformé en pot de fleurs à quatre roues.
« Votre véhicule n'est plus sous garantie », m'annonce le service client avec un ton neutre. Moi : « Vraiment ? C'est quoi la durée de vie d'une Renault ? 6 mois ? » Je finis par être « heureux », car ils m'annoncent une « participation » pour les réparations. Je découvre que cela signifie « on vous fait payer la moitié d'une facture astronomique ».
“En ce qui concerne la facture : 19 000 euros”. Oui, vous avez bien lu : 19 000 €. D’un coup, je réalise que c’est le prix d’un véhicule neuf, pour un leasing qui était censé m’apporter « sérénité et tranquillité d'esprit ».
Après des semaines d'appels interminables entre le service clientèle, le garage et moi-même – où j'ai développé des talents insoupçonnés de négociateur – Renault finit par céder et accepte de prendre en charge 100 % des réparations. Nouveau miracle… sauf que la voiture reste immobilisée pendant plus de deux mois. Patience, je me dis, tout est bien qui finit bien. Le 16 décembre, je récupère ma voiture, fraîchement réparée. Comme neuve ! Enfin… c’est ce que je pensais.
Cependant, le 27 décembre à 21h (avec seulement 3 degrés et un brouillard épais), sur la D674 près de Fouquebrune (un coin charmant pour tomber en panne), je reçois une alerte : « Risque de casse moteur ». Imaginez ma situation : moi, à 5 km/h sur le bas-côté, priant pour ne pas devenir un auto-stoppeur désespéré.
Je compose le numéro d'assistance de mon assurance, confiant, car je suis évidemment super-assuré. « Désolé, monsieur, mais vous n'avez pas souscrit au bon contrat, vous êtes trop près de chez vous. » Trop près de chez moi ? « Pas de dépanneuse, mais nous vous enverrons un lien par SMS. Bonne soirée ! » Génial ! En pleine campagne, avec un réseau précaire… Merci pour rien. Heureusement, des dépanneurs (de véritables héros, eux) arrivent à la rescousse et sauvent la situation.
La morale de l'histoire ? Le leasing pour être tranquille, c'est une blague. Assurer son assistance ? C'est pareil. Quant à la Renault Arkana ? Je me demande si un vélo en option n'aurait pas été une meilleure idée. Note à moi-même : si vous souhaitez acheter une Renault, prévoyez un abonnement annuel chez votre dépanneur local… et surtout, un excellent sens de l'humour. Ça sera utile !
Et pour les uns, une révolution dans l'industrie automobile ; pour moi, une atmosphère d'angoisse permanente et une leçon à ne jamais oublier.