Une cyberattaque massive a récemment ciblé plusieurs sites internet de grandes villes et départements français, revendiquée par le groupe de hackers NoName, connu pour ses activités pro-russes. Depuis le 31 décembre, les municipalités de Tarbes et de Pau, ainsi que le site du Département de la Haute-Garonne, sont gravement touchés. À Toulouse, le site officiel du Département est toujours hors service.

La chambre d’agriculture des Hautes-Pyrénées a indiqué que, malgré cette cyberattaque, "la situation est maîtrisée d’un point de vue sécurité". Toutefois, ces incidents soulèvent des inquiétudes quant à la vulnérabilité des infrastructures numériques du pays.

D'autres villes, comme Bordeaux, sont également affectées, tandis que le site du préfet de police de Paris a connu une interruption temporaire avant d'être rétabli. Les répercussions de ces attaques sont d'autant plus préoccupantes alors que le pays renforce son soutien à l’Ukraine dans le contexte du conflit en cours.

Sur son site, la ville de Pau a publié un avertissement stipulant : "Des fonctionnalités ne sont plus accessibles ou le sont en mode dégradé". Cela met en lumière la nécessité d'améliorer la cybersécurité des administrations locales, qui sont en première ligne face aux menaces cybernétiques.

Les attaques DDoS (attaque par déni de service) utilisées par NoName consistent à inonder un site de requêtes automatisées, le rendant ainsi inaccessible. Ce mode opératoire non seulement perturbe les services publics en ligne mais peut également entraîner des complications dans la communication des informations vitales aux citoyens.

Les autorités françaises mettent en place des mesures pour renforcer la sécurité des réseaux numériques, mais la question demeure : combien d'autres attaques pourrions-nous subir avant que des solutions durables ne soient mises en œuvre ? Les cyberattaques pro-russes ne montrent aucun signe de ralentissement, incitant les gouvernements à agir rapidement pour protéger leurs systèmes.