Un cheval de compétition abattu par des chasseurs sur une propriété privée : un drame choquant
2024-11-10
Auteur: Emma
Diane de Charmasse, propriétaire d’un élevage où se trouvait la jument décédée, a récemment révélé à la presse qu'une tragédie s'est produite sur ses terres. Alors qu'elle se trouvait préoccupée par ses activités quotidiennes, des chasseurs sont venus lui annoncer ce qu'ils qualifiaient d'« accident » : ils avaient abattu l’un de ses chevaux. En se rendant dans le pré, Diane n’a pu que constater l’horreur, la jument ayant été touchée par une balle à l'épaule.
Pour Diane, il est impossible que la jument ait été touchée par une balle tirée depuis l’extérieur de la propriété. « Il n’y a pas d’erreur possible », confirme-t-elle. « Elle a été tuée là où ils étaient forcément présents dans le pré, car chez nous, on ne tire pas en cloche. C’était vraiment sur ma propriété, en plein milieu de la prairie. » Elle insiste sur le fait que la zone où les chasseurs ont l’habitude de tirer est éloignée, séparée par une voie ferrée, et que des panneaux indiquant « propriété privée » bordent les lieux. Elle déclare : « Pas possible qu'il s'agisse d'un accident. Un accident, c'est un tir qui ricoche, mais là c’est clairement quelqu'un qui est entré sur ma propriété, qui a vu un troupeau de chevaux et qui a tiré.
Alertée, Diane prévient la gendarmerie. Pendant ce temps, l’auteur du tir revient avec son attestation d’assurance, suggérant à Diane de ne pas trop en faire un plat. En effet, il a reconnu avoir tiré sur un sanglier à ce moment-là, mais dans sa version des faits rapportée aux gendarmes, il n’évoque même plus l’animal.
Cette tragédie soulève des questions cruciales sur la sécurité des chevaux et la réglementation de la chasse en France. Étant donné la montée des tensions entre les chasseurs et les propriétaires de terrains, de nombreux propriétaires appellent à une réévaluation des lois sur la chasse, notamment en ce qui concerne le respect des propriétés privées. Le bouleversement provoqué par la perte de cette jument pourrait faire bouger les lignes et initier un débat national sur ce sujet brûlant. L'émotion est palpable au sein de la communauté équestre, soulevant l'angoisse et l'indignation face à cette violence gratuite. Cette affaire fait déjà le tour des réseaux sociaux et pourrait marquer le début d'un mouvement pour protéger les équidés dans des propriétés privées.