Scandale à l'abattoir : Des animaux découpés "encore vivants", une enquête s'ouvre après une plainte de L214 !
2024-11-14
Auteur: Michel
Un abattoir en France fait face à de graves accusations après que l'association de défense des animaux L214 a dénoncé des actes de cruauté. Ce mercredi 13 novembre 2024, L214 a porté plainte contre l'établissement de Saint-Étienne-de-Cuines, affirmant que des moutons et des vaches y ont été abattus dans des conditions inacceptables.
Selon une vidéo publiée par l'association, tournée entre le 29 août et le 1er octobre 2024, des animaux ont été filmés en train d'être égorgés tout en étant encore conscients, ce qui contrevient à la législation sur la protection animale. L214 souligne que "la plupart se débattent violemment" en attendant leur mise à mort, et que certains subissent des découpes primaires sur des membres encore en mouvement, alors qu'ils devraient être déjà décédés au moment de cette opération.
La préfecture de Savoie a annoncé que les autorités compétentes se déplaceront rapidement dans l'abattoir pour évaluer les conditions d'abattage. "Des mesures appropriées" seront prises en fonction des résultats de cette inspection approfondie.
Une enquête judiciaire est déjà en cours suite à la plainte de L214. Des représentants de l'association demandent la fermeture immédiate de l'abattoir, soulignant l'urgente nécessité d'un audit au niveau national des pratiques d'abattage pour garantir que tous les établissements respectent les normes de bien-être animal.
L'abattoir de Maurienne, qui reste sous le feu des critiques, est géré par des coopératives agricoles de la région, réunissant des éleveurs et des bouchers. Parmi leurs dirigeants, on retrouve Lionel Rittaud, président de l'interprofession bovine (Interbev) en Auvergne-Rhône-Alpes. Ce dernier n'a pas encore répondu aux demandes de commentaires de la presse.
Ce scandale rappelle l'importance croissante de la transparence et du respect des droits des animaux dans l'industrie agroalimentaire, provoquant un débat intense sur les méthodes d'abattage utilisées en France. L214 a également appelé à des réformes législatives pour renforcer les protections accordées aux animaux dans cette industrie.