Un puissant séisme de magnitude 7,7 a secoué le centre de la Birmanie le vendredi 28 mars, laissant derrière lui au moins 144 morts et 732 blessés, selon les premiers rapports officiels. Les répliques ont été ressenties dans plusieurs pays voisins, notamment en Thaïlande et en Chine, témoignant de l'ampleur de ce désastre.

Le chef de la junte militaire birmane, Min Aung Hlaing, a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour obtenir de l'aide dans les efforts de secours. Les régions les plus touchées ont été déclarées en état d'urgence, car les autorités tentent de faire face à l'ampleur des dégâts.

En Thaïlande, la Première ministre Paetongtarn Shinawatra a également ordonné l'état d'urgence à Bangkok après avoir ressenti des secousses ayant provoqué l'effondrement d'un immeuble de 30 étages en construction, entraînant la mort de trois personnes et de nombreuses disparitions. Actuellement, 81 personnes manquent à l'appel dans les décombres.

Les secousses ont été également ressenties dans la province du Yunnan en Chine, où l'agence de sismographie a enregistré une secousse de magnitude 7,9, soulevant des inquiétudes quant à d’éventuels dommages dans cette région.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a confirmé qu'il n'existait pour le moment aucun signalement de victimes françaises dans la région. Il a également réaffirmé que la France surveillait de près la situation et était prête à offrir une assistance immédiate.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché son dispositif d'urgence, mobilisant des ressources depuis son centre logistique de Dubaï pour fournir les soins nécessaires aux blessés. Des quantités importantes de matériel médical sont en cours de préparation pour répondre à cette crise.

Ce séisme survient dans un contexte particulièrement difficile pour la Birmanie, où des millions de personnes sont déjà déplacées en raison du conflit armé qui dure depuis le coup d'État militaire de 2021. Amnesty International a exprimé son inquiétude et a appelé la junte à permettre un accès humanitaire sans entrave dans toutes les zones touchées.

Les témoignages de ceux qui ont vécu la catastrophe commencent à émerger. Charles, un expatrié français à Bangkok, a décrit la terreur qu'il a ressentie lorsque son immeuble a commencé à trembler mystérieusement alors qu'il était au travail. « Nous avons tous couru sous les tables alors que la panique s'emparait de nos collègues », a-t-il déclaré.

En somme, la Birmanie fait face à une tragédie humaine, et l'appel à la solidarité internationale raisonne plus que jamais, appelant chacun à contribuer aux efforts de secours pour les victimes de cette catastrophe naturelle dévastatrice.