Technologie

Scandale sur TikTok : Une influenceuse franco-algérienne placée en garde à vue, un autre expulsé vers l'Algérie !

2025-01-09

Auteur: Pierre

Le monde des réseaux sociaux est en émoi après les récents événements impliquant des influenceurs algériens. Une nouvelle affaire vient de surgir à Lyon, où Sofia Benlemmane, une TikTokeuse franco-algérienne âgée d'une cinquantaine d'années, a été placée en garde à vue pour avoir proféré de graves menaces de mort à l'encontre d'opposants au gouvernement algérien.

Le procureur de Lyon, Thierry Dran, a confirmé l'arrestation de Sofia, accusée notamment de diffuser des messages incitant à la haine, en particulier contre ceux qui critiquent le régime algérien. Cette ancienne joueuse de football, forte de plus de 300 000 abonnés sur ses plateformes, avait déjà exprimé des déclarations violentes, comme lors d'un live où elle a insulté une autre femme avec des propos comme « nique ta mère et ta France », tout en évoquant des souhaits de mort.

La situation est d'autant plus inquiétante qu'il s'agit d'un phénomène de plus en plus courant : de nombreux influenceurs algériens en France se retrouvent mêlés à des affaires de provocation à la haine et d'appels à la violence. Dans la foulée de l'arrestation de Sofia, trois autres influenceurs ont été appréhendés à Brest, Grenoble et Montpellier pour des messages similaires.

Dans un contexte où les tensions entre l'Algérie et certaines de ses diasporas à l'étranger s'intensifient, ces actes attirent l'attention des autorités françaises. En effet, l’un des hommes arrêtés à Montpellier, un Algérien de 59 ans surnommé Doualemn, a été expulsé vers l'Algérie avant même son procès, ce qui soulève des préoccupations concernant les droits de l'homme et la liberté d'expression.

De plus, des comptes TikTok suspectés d'inciter à la violence ont été suspendus façon définitive, comme c'est le cas pour Abdesslam Bazooka et Laksas06, deux tiktokeurs qui ont fait l'objet d'enquêtes. Le ministre de l'Intérieur a par ailleurs rappelé que la lutte contre les discours de haine en ligne est une priorité, notamment pour protéger la cohésion sociale dans une période déjà fragilisée par diverses tensions.

Les réseaux sociaux continuent de servir de champ de bataille pour la liberté d'expression, mais ils deviennent également le terrain de l'extrémisme. La situation soulève des questions importantes sur la responsabilité des influenceurs, la régulation des plateformes et la gestion des discours de haine. Alors que le procès de Doualemn approchait, de nombreux observateurs se demandent si cette affaire ne marquera pas un tournant dans la gestion des influenceurs en France, à l'heure où les discours violents se multiplient.