SCANDALE : François Bayrou en guerre contre l'Office Français de la Biodiversité, la présidente Sylvie Gustave-dit-Duflo monte au créneau !
2025-01-17
Auteur: Chloé
"Nous ne pouvons plus tolérer cela !" s'exclame Sylvie Gustave-dit-Duflo, présidente du conseil d'administration de l'Office Français de la Biodiversité (OFB), qui exprime son indignation face aux attaques incessantes dirigées vers cet organisme public crucial pour la protection de l'environnement. En 2024, un incendie dévastateur a ravagé le siège de l'OFB à Brest, et d'autres installations ont été dégradées, recouvertes de lisier, en plein cœur de la crise agricole. Les agents, qui risquent leur vie pour préserver notre planète, sont stigmatisés et critiqués.
Dans son discours devant l'Assemblée nationale le 14 janvier dernier, le ministre François Bayrou a pointé du doigt les agents de l'OFB, s'étonnant qu'ils soient armés lors de leurs contrôles dans les exploitations agricoles. Cette déclaration fait écho aux propos de Laurent Wauquiez, qui appelle carrément à la suppression de l'organisme, alors que Sylvie Gustave-dit-Duflo rétorque fermement : "Stop !"
Elle poursuit en expliquant l'importance de la mission de l'OFB : "Nous ne pouvons ignorer que préserver notre environnement, c'est aussi protéger notre santé et notre mode de vie. Les agents de l'OFB effectuent des contrôles sur la qualité de l'eau, de l'air et des sols. Les attaques dont ils sont victimes sont inacceptables !"
Avec un effectif de 3 000 agents, dont 2 000 sur le terrain, l'OFB est équipé de 1 700 inspecteurs de l'environnement ayant des pouvoirs de police pour faire respecter la législation sur les pesticides et d'autres enjeux cruciaux. "Il est important de noter que seulement 7,5 % des contrôles effectués concernent le secteur agricole. Une exploitation sera contrôlée en moyenne tous les 136 ans !", souligne-t-elle.
Les agressions physiques envers les agents de l'OFB ont explosé ces dernières années, avec plus de 55 incidents signalés en 2023. L'une de ces agressions a même mis la vie d'un de ses agents en danger, ses pneus ayant été sabotés. La présidente s'interroge : "Où est la défense des agences gouvernementales ? Pourquoi semble-t-on abandonner nos agents face à ces attaques ?"
Dans un climat de tension accrue, un représentant syndical a caricaturé certaines revendications d'agriculteurs en les comparant à celles de dealers demandant la fin des contrôles police dans les cités. "Je condamne fermement ces propos !", déclare Sylvie Gustave-dit-Duflo. Elle insiste sur la nécessité de créer un dialogue constructif plutôt que de stigmatiser les agriculteurs dans leur ensemble. "Nous avons des solutions viables sur la table, comme l'utilisation de caméras-piétons pour améliorer la transparence et faire avancer les contrôles. Ce sujet mérite d'être discuté sérieusement au sein de notre ministère."
La présidente appelle ainsi le gouvernement à agir pour protéger ses agents et reconnaître le travail indispensable de l'OFB. Alors que le Premier ministre continue de questionner l'armement des agents dans les fermes, Gustave-dit-Duflo rappelle que les inspecteurs sont formés pour gérer des situations délicates et que leur rôle est fondamental face à des enjeux environnementaux critiques. "Nous sommes à la croisée des chemins : un soutien fort de la part de l'État est nécessaire pour assurer la protection de l’environnement et le bien-être des travailleurs de l'OFB."
Ne ratez pas cette occasion de plonger dans les coulisses d'une guerre qui pourrait déterminer l'avenir de la biodiversité en France. La mobilisation est plus que jamais nécessaire !