Divertissement

Deezer et la Sacem : Une Révolution dans la Rémunération des Artistes !

2025-01-15

Auteur: Jean

Contexte et enjeux

Les artistes de la scène musicale ne cessent de revendiquer une répartition plus juste et équitable des droits d’auteur. Le 15 janvier, une annonce majeure a été faite par Deezer, la plateforme de streaming musical, en collaboration avec la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) : un nouveau modèle de rémunération ciblé sur les artistes a été instauré.

Problèmes du système actuel

Mais qu'est-ce que cela implique vraiment ? Actuellement, les artistes sont rémunérés selon un système qui privilégie les plus grands noms et les genres populaires, en se basant sur le nombre total d'écoutes. Ainsi, une personne passionnée par le jazz, qui paye près de 12 euros par mois, se retrouve à financer les artistes les plus populaires, souvent issus du rap. Ce schéma, qui perdure depuis l'émergence des plateformes de streaming, désavantage les artistes moins connus ou ceux évoluant dans des genres moins massivement écoutés.

Nouveau modèle de rémunération

Alexis Lanternier, directeur général de Deezer, a déclaré que ce nouveau modèle garantira que les abonnés paient une part plus élevée de leurs frais aux artistes qu’ils écoutent réellement, tout en s’attaquant à la fraude qui mine le secteur. Cécile Rap-Veber, directrice générale de la Sacem, a ajouté que cette initiative promeut la diversité musicale en valorisant une large gamme d'esthétiques et de styles.

Incitatifs pour les artistes

La grande nouveauté de ce système est la prime accordée aux artistes. Pour ceux qui dépassent 1 000 streams provenant de 500 abonnés différents, la rémunération par écoute sera doublée. Cela pourrait transformer la vie de nombreux artistes qui, jusqu'à présent, peinaient à tirer des revenus dignes de leur travail. Ce changement est attendu avec impatience, car il représente un réel espoir de meilleure rétribution.

Lutte contre les contenus non musicaux

Parallèlement, Deezer et la Sacem s'attaquent à un autre problème : les « faux » morceaux et contenus non musicaux qui occupent les listes de droits. Ces bruits, tels que ceux de l'aspirateur ou des sons de pluie, sont souvent générés pour attirer des bénéfices sans réel talent musical. L'objectif est de débarrasser la plateforme de ces contenus parasites, afin que les droits aillent réellement aux artistes méritants.

Conclusion

Ce virage stratégique représente un pas significatif vers un avenir où les artistes, quelle que soit leur notoriété, peuvent espérer être justement rémunérés pour leur travail acharné. Restez à l’écoute, car cette évolution pourrait bien changer la face de l'industrie musicale !