La Guinée équatoriale est secouée par un véritable tremblement de terre médiatique suite à la diffusion virale sur les réseaux sociaux de plusieurs sextapes compromettantes. Les vidéos montrent Baltasar Ebang Engonga, le directeur de l'Agence nationale d'investigation financière, en plein acte sexuel dans son bureau avec différents partenaires, y compris des épouses de hauts dignitaires. Cette affaire a poussé les autorités à réduire le flux Internet et à évoquer des sanctions pour les fonctionnaires impliqués.

Le vice-président Teodoro Nguema Obiang a condamné ces actes le 4 novembre, affirmant que toute relation sexuelle dans les bureaux gouvernementaux constitue une violation des normes éthiques. "Nous allons procéder à la suspension immédiate de tous les fonctionnaires qui enfreignent ces règles," a-t-il déclaré sur son compte X.

Ce n'est pas la première fois que de telles vidéos émergent, mais la notoriété des protagonistes a donné à cette affaire une ampleur inédite. En effet, des discussions sur les réseaux sociaux révèlent qu'il pourrait y avoir plus de 400 vidéos à caractère pornographique mettant en scène Ebang Engonga, et une crainte grandissante de voir d'autres vidéos, impliquant potentiellement d'autres personnalités, fuiter.

Le vice-président a également exprimé ses préoccupations concernant les impacts sociaux de ces sextapes, non seulement sur les familles concernées, mais aussi sur la réputation des institutions publiques. "Il s'agit de familles dont l'intégrité est exposée," a-t-il ajouté.

Ces événements coïncident avec une gestion controversée de la politique publique et des ressources, Baltasar Ebang Engonga étant également sous enquête pour détournement de fonds publics, ajoutant une couche de complexité à cette affaire déjà explosive.

Un autre aspect inquiétant réside dans la santé publique. Le procureur général a mis en garde que si des examens médicaux révélaient que M. Engonga était porteur d'une maladie sexuellement transmissible, il serait accusé d'atteinte à la santé publique.

Alors que les autorités s'efforcent de contrôler la situation, des témoignages indiquent une forte perturbation du service Internet dans le pays, rendant le partage de ces vidéos plus difficile. Néanmoins, la crainte d'une prochaine diffusion d'autres contenus compromettants continue de planer.

Ce scandal soulève des questions non seulement sur l'éthique des fonctionnaires, mais aussi sur la surveillance des données et l'impact des réseaux sociaux dans un contexte où la vie privée d'individus peut être mise en péril rapidement. La Guinée équatoriale vit une période de turbulences, et l'issue de cette affaire pourrait bien redéfinir la perception du pouvoir et des mœurs dans le pays.