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"Je ne lui pardonnerai jamais", lourde accusation contre Zidane

2024-11-03

Auteur: Michel

La pilule ne passera jamais pour Jérôme Pineau. Lors de son passage sur les Grandes Gueules du Sport sur RMC ce dimanche, l’ancien cycliste a évoqué la finale de la Coupe du monde 2006, où la France a perdu aux tirs au but contre l’Italie, un match qui le hante encore aujourd'hui. Son acrimonie est particulièrement dirigée contre Zinedine Zidane. Au-delà de son fameux coup de boule sur Marco Materazzi qui a laissé les Bleus en infériorité numérique, Pineau reproche à Zidane de n’avoir pensé qu’à lui-même au cours de ce match crucial.

« Il me reste toujours ça en travers, avec cet amour que j’ai pour Zidane, comme beaucoup de gens. Lors de ce dernier match, il prend tout pour lui. J’en ressens toujours une amertume envers cette légende. Pour moi, il est entré sur le terrain avec l’idée que c'était son match, peu importe l'issue, c'était son moment. Cela commence par la panenka, très risquée, il aurait aussi pu échouer. C'est un génie, une figure emblématique, mais au final, il a agi pour sa propre gloire », a déploré Jérôme Pineau.

Cette déception le ronge tant qu'il affirme : « Sur ce match-là, je ne lui pardonnerai jamais, jamais. » Malgré son admiration pour Zidane, il persiste : « Je ne lui ai pas pardonné. Absolument pas, jamais. J'ai eu la chance de le voir jouer en salle à Limoges, j'étais émerveillé, presque comme un enfant, alors que j’avais 35 ans. Pour moi, c’est quelqu’un d’intouchable, un dieu. Mais concernant ce match, je ne lui pardonnerai jamais. »

Ce témoignage soulève une question importante : l'impact psychologique des événements sportifs majeurs sur les athlètes et les supporters. De nombreux fans, comme Pineau, portent encore le poids de ces défaites, prêtes à relancer le débat sur le leadership et les priorités sur le terrain. Zidane, souvent glorifié pour sa carrière exceptionnelle, devra peut-être réfléchir à l'impact de ses décisions sur ses coéquipiers et ses fans, des années après cet affrontement marquant. Alors, la question brûlante demeure : Zidane est-il toujours un héros malgré ses erreurs fatales?