Scandale au Collège : L'arrêt des 2 heures de sport supplémentaire crée la polémique !
2024-11-14
Auteur: Julie
Le monde du sport éducatif est en ébullition suite à la décision controversée du ministère des Sports d'arrêter la généralisation des deux heures de sport supplémentaire au collège. Dans un communiqué de presse, le ministère a expliqué que l'expérimentation, bien qu'elle ait montré des résultats positifs, a également mis en évidence des « fragilités dans le déploiement ». Il est crucial d'évaluer ces aspects avant de poursuivre l'initiative.
Ce dispositif visait à cibler en priorité les élèves des zones d'éducation prioritaire, où la pratique sportive est souvent moins accessible. Selon le ministère, ces efforts de ciblage pragmatique sont essentiels pour soutenir les jeunes vivant dans des territoires urbains ou ruraux défavorisés, où le taux de licences sportives est particulièrement faible.
Un projet de fusion prometteur ?
D'autre part, un nouvel élément a émergé dans le discours politique. Dans le cadre de son rapport pour la commission des Finances de l'Assemblée nationale, le député Benjamin Dirx a évoqué la possibilité de fusionner le programme des deux heures de sport supplémentaires avec le très controversé pass-sport. Celui-ci offre une aide de 50 euros à la prise de licence pour les jeunes défavorisés, les étudiants boursiers et les personnes en situation de handicap.
Cette fusion pourrait avoir lieu en 2025, avec un budget commun estimé à 86,4 millions d'euros, une baisse significative par rapport aux 99 millions d'euros de l'année précédente. Dirx a souligné que le programme 2HSC ne bénéficierait plus qu'aux collégiens dans les réseaux d’éducation prioritaire, s'inscrivant dans une logique de soutien aux programmes d'accueil élargi.
Une remise en question nécessaire ?
Selon un rapport récent de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep), les bénéfices sur la santé des collégiens sont indéniables, mais il est inquiétant de constater que cette initiative est principalement suivie par ceux déjà engagés dans une activité sportive. En effet, un tiers des non-sportifs qui s'étaient inscrits à ce programme ont finalement choisi de quitter le dispositif.
Cette situation soulève des questions essentielles sur la capacité de ces initiatives à réellement toucher les jeunes qui en ont le plus besoin. La suppression de ces heures de sport supplémentaire pourrait-elle aggraver le fossé existant entre les jeunes ? La balle est désormais dans le camp des décideurs.
En conclusion
Ce revirement au niveau de la politique sportive dans les collèges ravive le débat sur l'accès au sport pour tous. Alors que le gouvernement met l'accent sur la redistribution des fonds et le soutien aux populations défavorisées, il est impératif qu'il s'assure que toutes les voix, surtout celles des jeunes, soient entendues dans ce processus. Restez avec nous pour suivre cette saga nationale et découvrir les prochaines étapes de ce dossier brûlant.