Guerre au Proche-Orient : L'escalade se poursuit avec de nouveaux bombardements israéliens, au moins 29 morts
2024-11-05
Auteur: Emma
Les tensions au Proche-Orient continuent de s'intensifier alors qu'Israël a mené de nouveaux bombardements dans la bande de Gaza, entraînant la mort d'au moins 29 personnes. Abbas Araghtchi, ministre des affaires étrangères iranien, a déclaré lors d'une conférence de presse à Islamabad qu'« contrairement à Israël, la République islamique d’Iran ne cherche pas l’escalade, mais se réserve le droit à la légitime défense ». Cette déclaration s'inscrit dans le contexte de la violence croissante de la situation au Moyen-Orient.
Le ministre pakistanais des affaires étrangères, Ishaq Dar, a également condamné « l’agression militaire israélienne sans limite et ses actes génocidaires contre des civils ». La visite d'Abbas Araghtchi à Islamabad, prévue pour deux jours, vise à discuter de ces tensions croissantes, notamment après l'attaque israélienne du 26 octobre qui a visé des sites en Iran, tuant au moins cinq personnes et provoquant des réponses fermes de la part des responsables iraniens.
Les militants de la Résistance islamique en Irak ont annoncé avoir mené une « attaque de drone » ciblant des installations israéliennes, affirmant que c'était leur sixième incursion du genre au cours de la semaine. Ils ont promis de continuer leurs actions contre les « bastions ennemis » avec un rythme qui ne faiblit pas.
Face à cette escalade, la France s'implique également côté diplomatique. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendra mercredi en Israël et dans les territoires palestiniens afin de négocier un cessez-le-feu. Il a déclaré : « La France a vocation à porter des messages et à s'assurer que le droit international est respecté. Les violations de celui-ci sont inacceptables et doivent cesser. »
Les conséquences humanitaires de ce conflit sont dramatiques. En plus des 29 morts lors des frappes israéliennes qui ont touché des tentes abritant des personnes déplacées, le ministère de la Santé du Hamas annonce que l'hôpital Kamal-Adwan, le seul encore opérationnel dans le nord de Gaza, est bombardé sans relâche. Son directeur a décrit la situation comme « catastrophique », alertant sur les impacts sur la vie des blessés.
Dans un climat de violence persistante, le besoin urgent d'une intervention internationale et d'un dialogue constructif semble plus nécessaire que jamais. La communauté internationale observe de près, alors que la situation ne cesse de se détériorer.