Mark Zuckerberg sous le feu des critiques de l'Union européenne : Fin du fact checking sur Facebook et Instagram !
2025-01-11
Auteur: Philippe
Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, a récemment annoncé la disparition du "fact checking" effectué par des tiers sur les plateformes Facebook et Instagram. Ce changement monumental en matière de vérification des informations soulève de vives inquiétudes, surtout en Europe. L'Union européenne a clairement indiquée que "les plateformes doivent respecter les règles en vigueur". Zuckerberg, de son côté, a dénoncé ce qu'il appelle une "censure".
Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de la Commission européenne en charge de la souveraineté technologique, a exprimé sur X (anciennement Twitter) qu'il est crucial que les médias sociaux assurent un environnement numérique sûr et équitable. "Les plateformes jouent un rôle essentiel dans la vie quotidienne, mais elles ont également un impact social et économique considérable", a-t-elle affirmé, insistant sur la nécessité de respecter les droits des citoyens européens et d'appliquer la législation en place.
Dans sa déclaration, Virkkunen fait référence à Zuckerberg sans le nommer, en raison de ses récentes décisions qui inquiètent de nombreux acteurs en Europe. Au lieu de faire appel à des experts pour vérifier les informations, Zuckerberg propose maintenant d'adopter un système similaire à celui du "Community Note", qui permet aux utilisateurs de modérer le contenu eux-mêmes, une approche déjà présente sur le réseau social d’Elon Musk, X.
Zuckerberg attaque l'Europe et fait appel à Trump
En réponse à cette décision contestée, Zuckerberg a accusé l'Europe de pratiquer une forme de "censure". Cette posture s'aligne avec celle d'Elon Musk, qui critique souvent les régulations européennes au nom de la liberté d'expression, contrastant avec les efforts de l'Union européenne pour lutter contre la désinformation en ligne. Ce changement de cap de Zuckerberg marque un abandon significatif de la modération des contenus sur les réseaux sociaux, suscitant des préoccupations sur la prolifération de fausses informations.
Lors d'une interview avec le podcasteur Joe Rogan, il a également appelé Trump à défendre les grandes entreprises technologiques américaines face aux sanctions de l'Union européenne, soulignant que la présence de ces entreprises puissantes est un atout stratégique pour les États-Unis. "Avoir de nombreuses entreprises leaders mondialement est une force, et cela devrait faire partie de notre stratégie future", a-t-il déclaré, insinuant que sa position pourrait être une manière de se rallier à la politique de Trump.
Dans un climat où la désinformation et la régulation des réseaux sociaux sont des sujets de débat brûlant, la décision de Zuckerberg et ses déclarations ont probablement des répercussions majeures sur l'avenir des plateformes numériques et sur la lutte contre les fake news.