Lors d'un entretien captivant avec Joe Rogan, le 10 janvier, Mark Zuckerberg a provoqué un tollé en affirmant que « l'énergie masculine est bonne » et que les entreprises devraient embrasser davantage cette dynamique. Il a soutenu que la société regorge d'une telle énergie, mais que la culture d'entreprise actuelle tend à l'ignorer. Le patron de Meta a précisé que « toutes ces formes d'énergie sont positives, mais une culture qui valorise davantage l'agressivité a ses mérites ».

Zuckerberg, apparaissant dans un style décontracté avec ses cheveux bouclés et un tee-shirt noir, a également évoqué son implication dans les arts martiaux, une discipline qu'il considère comme étant ancrée dans une culture masculine. Cette interview soulève des questions profondes sur le rôle de la masculinité dans le monde professionnel moderne et fait écho à des discussions sur l’évolution de la culture d'entreprise.

En plus de ses réflexions sur l'énergie masculine, Zuckerberg a annoncé une décision controversée : la fin des politiques internes de diversité, équité et inclusion (DEI) au sein de Meta. Selon un mémo interne publié par le New York Times, cette décision est motivée par le fait que le terme « DEI » est devenu politiquement chargé, alimentant des discussions sur un traitement préférentiel de certains groupes. C'est une décision qui pourrait avoir des répercussions majeures sur la diversité au sein de l'entreprise, surtout dans un contexte où la lutte pour l'équité et l'inclusion dans le milieu professionnel est plus importante que jamais.

Cette annonce intervient en pleine réflexion sur les implications des récentes décisions de la Cour suprême des États-Unis concernant la discrimination positive dans les universités. Ces changements dans le paysage juridique pourraient influencer non seulement Meta, mais aussi d'autres entreprises technologiques qui examinent leurs propres politiques de diversité. La question qui se pose maintenant est de savoir comment cette nouvelle direction de Zuckerberg impactera la culture d'entreprise au sein de Meta et au-delà. Alors que certaines voix saluent un retour à des conceptions plus traditionnelles de la masculinité, d'autres s'inquiètent d'une possible régression dans les avancées vers l'égalité et l'inclusion.