Le mardi 24 décembre, juste avant les festivités de fin d'année, Marie Barsacq a officiellement pris ses fonctions en tant que ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative. Dans son discours, elle a souligné à plusieurs reprises l'importance de l'événement Paris 2024, faisant preuve de sa profonde compréhension des enjeux liés à la gestion d'une manifestation sportive d'une telle ampleur.

Âgée d'une cinquantaine d'années, Marie Barsacq est une figure surprise du nouveau gouvernement, ayant été informée de sa nomination seulement la veille. Avant de devenir ministre, elle a passé les huit dernières années au Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), où elle a joué un rôle clé en tant que directrice exécutive.

Pendant son mandat au Cojop, elle était responsable de la mise en œuvre de programmes visant à maximiser l'impact des Jeux sur la société, prônant avec passion l'idée que « le sport peut tout changer ». Cette philosophie devrait guider ses actions au ministère, un poste qui n'est pas si éloigné de ses précédentes fonctions.

« Je vais appliquer la méthode que j'ai apprise auprès de Tony Estanguet », a-t-elle déclaré lors de la passation de pouvoir, en référence au président de Paris 2024. Barsacq a exprimé son souhait de capitaliser sur l'engouement suscité par les Jeux pour encourager la pratique sportive dans les écoles et promouvoir un mode de vie sain au sein de la population.

Elle a également mentionné sa volonté d'améliorer l'accessibilité du sport pour tous, en s'assurant que les infrastructures soient adaptées à tous les types de publics, notamment les personnes en situation de handicap. Cette approche inclusive et l'engagement envers l'héritage durable des Jeux devraient faire partie intégrante de sa politique au ministère.

Marie Barsacq est déterminée à faire du sport un vecteur de cohésion sociale et d'égalité, et son expérience à Paris 2024 pourrait s'avérer cruciale pour atteindre ces objectifs ambitieux. Étonnamment, ses premiers pas en tant que ministre coïncident avec une période où la France est sur le point d'accueillir des événements sportifs mondiaux, mettant encore plus en lumière la nécessité d'une approche stratégique et inclusive.