LUCA, ou "Last Universal Common Ancestor" (dernier ancêtre commun universel), est considéré par les scientifiques comme le fondateur de toute vie sur Terre. Des recherches récentes révèlent que LUCA a prospéré il y a environ 4,2 milliards d'années, à une époque où notre planète était encore jeune et hostile.

Un Ancêtre Complexe dans un Monde Hostile

Une étude publiée en juillet 2024 dans la revue Nature Ecology and Evolution, mise en lumière par The Guardian, a permis à une équipe internationale de scientifiques de reconstituer partiellement le génome de LUCA. Contrairement à l'idée reçue d'un organisme simple, LUCA avait un génome codant pour environ 2 600 protéines, attestant d'une étonnante complexité pour son temps. Cette découverte suggère que la vie sur Terre a embelli et évolué plus rapidement que prévu après la formation de la planète.

Durant cette période, souvent décrite comme Hadéenne – en référence à Hadès, le dieu grec des enfers – la Terre était marquée par une intense activité volcanique et par des impacts fréquents de météorites. L'atmosphère, riche en dioxyde de carbone, conférait au ciel une teinte moins bleue, voire orangée, en raison d'une brume de méthane omniprésente. La planète était surtout recouverte d'océans, avec quelques îles volcaniques émergeant à la surface. Les journées ne duraient qu'environ 12 heures, la rotation terrestre étant plus rapide qu'aujourd'hui, tandis que la proximité de la Lune provoquait des marées particulièrement puissantes.

Une Vie Extraterrestre : Une Possibilité Réelle !

La complexité de LUCA et son apparition précoce sur Terre soulèvent des questions sur la rapidité d'émergence de la vie dans des conditions favorables. Cette hypothèse remet sérieusement en question l'idée que la vie est un phénomène rare et improbable. Si la vie a pu émerger si rapidement sur Terre, pourquoi ne pas imaginer qu'elle le puisse également sur des planètes similaires, comme Mars ou Vénus dans leur passé ?

Un Système Immunitaire Primitif qui Change Tout !

De plus, la découverte d’un système immunitaire rudimentaire chez LUCA, analogue au système CRISPR-Cas que nous connaissons dans certaines bactéries modernes, indique que des virus existaient déjà à cette époque reculée. Ces virus auraient pu jouer un rôle crucial dans le transfert horizontal de gènes, accélérant ainsi la diversification de la vie. Ainsi, l'arbre de la vie primitif apparaît comme un réseau complexe d'organismes échangeant des éléments génétiques plutôt qu'une simple structure en arborescence.

En somme, l'étude de LUCA n'est pas seulement l'exploration de nos racines, mais également une aventure qui pourrait redéfinir notre compréhension de la vie – et même de la vie extraterrestre ! Comment cette découverte pourrait-elle influencer notre quête de vie au-delà de la Terre ? Restez connectés pour suivre cette fascinante saga scientifique.