En Inde, une nouvelle lutte émerge entre nationalistes hindous et communautés musulmanes, alors que la morale religieuse et la lutte pour l'identité nationale s'intensifient. Le Premier ministre et les dirigeants nationalistes affirment que plusieurs temples historiques, notamment ceux détruits ou convertis en mosquées, doivent être rétablis dans leur gloire d'antan.

La mosquée de Babri à Ayodhya est au coeur de cette controverse, ayant été détruite en 1992 par des nationalistes hindous sous l'affirmation que le site était une ancienne structure temple. Depuis lors, les tensions entre les communautés hindoues et musulmanes n'ont cessé d'augmenter. Le gouvernement a promis de reconstruire le temple sur ce site emblématique, marquant un témoignage significatif de l'affirmation de la culture hindoue dans le pays.

Cette ambition de réhabilitation des temples est applaudie par de nombreux nationalistes, qui voient cela comme une opportunité de revendiquer leur héritage spirituel. Cependant, cette forte orientation nationale suscite des craintes au sein des minorités, qui se sentent déjà marginalisées. Le dialogue entre les différentes communautés est devenu pressant, alors que le pays navigue dans ces eaux tumultueuses.

Des observateurs craignent que ces initiatives ne créent encore plus de divisions et augmentent les tensions communautaires. Alors que le gouvernement continue de soutenir les projets de reconstruction, il pourrait être crucial de favoriser un climat de paix et de tolérance entre les diverses croyances religieuses pour éviter un retour à la violence qui a marqué cette période de conflits.