Les récentes controverses entourant Kylian Mbappé ont occulté les performances de l'équipe de France, qui a pourtant réussi à se démarquer en octobre en l'emportant contre Israël à Budapest et en Belgique. Cependant, le match nul décevant (0-0) au Stade de France contre Israël a ravivé les inquiétudes autour de l'équipe, remettant Didier Deschamps dans la ligne de mire.

Romain Beddouk, journaliste à France Bleu, est sans appel : « Didier Deschamps est à l'origine des problèmes actuels. Il a parlé d'une maîtrise dont on a pu bénéficier, mais cela ne fait pas tout. Ce qui compte, c'est ce que l'on fait du ballon, et là, l'équipe est perdue. Dès que nous franchissons la ligne médiane, il n'y a plus d'inspiration, et cela vient du coaching. »

Le climat autour de Didier Deschamps est pesant. Alors qu'il avait été prolongé jusqu'en 2026 après le succès au Mondial 2022, les résultats de l'année écoulée sont alarmants. « Les joueurs ont été décevants, c'est vrai, mais ils ne peuvent pas s'exprimer sans cadre. Désormais, le sélectionneur semble complètement dépassé par l'évolution du football moderne de 2024 », a-t-il ajouté, soulignant que l'équipe de France a remporté moins de la moitié de ses rencontres cette année.

Beddouk ne mâche pas ses mots : « Le jeu de l'équipe est ennuyant et les résultats ne montrent aucune amélioration. Pour redresser la situation avant le Mondial 2026, la seule solution serait de mettre un terme à cette hémorragie. Il faut remercier Didier Deschamps pour tout ce qu'il a accompli et donner les clés de l'équipe à Zinedine Zidane. Il est temps d'agir, sinon nous risquons de passer à côté d'une génération talentueuse. Didier Deschamps doit partir maintenant pour le bien de l'équipe de France. »

Avec une telle pression médiatique et la quête d'une nouvelle direction, l'avenir de Didier Deschamps semble incertain. La question qui préoccupe maintenant les supporters est : l'équipe de France saura-t-elle retrouver son identité et sa passion ? La réponse pourrait bien dépendre de l'issue de cette crise. L'heure du changement a-t-elle sonné ?