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L'auteur présumé de l'agression de la joggeuse identifié grâce à son ADN: une tentative d'assassinat choquante révélée

2025-01-19

Auteur: Marie

Le jeune homme soupçonné d'avoir agressé brutalement une joggeuse à Vergèze le 11 janvier est désormais en détention provisoire après sa mise en examen pour tentative d'assassinat. Cette affaire, qui a ébranlé toute la communauté locale, a mis en lumière les efforts remarquables des forces de l'ordre dans la lutte contre la violence.

Au cours d'une conférence de presse le 19 janvier, le procureur de la République adjoint, Frédéric Kocher, a donné des détails glaçants sur les événements du jour de l'attaque. La joggeuse, attaquée de manière inattendue avec un couteau alors qu'elle profitait d'un parcours de santé, a subi de graves blessures qui ont nécessité une intervention chirurgicale pour traiter six plaies sur son corps.

Kocher a précisé que les gendarmes du Gard avaient mobilisé d'importants moyens pour retrouver le suspect, mettant en place un "dispositif opérationnel de grande envergure". La section de recherches de Nîmes a rapidement pris le relais, allant jusqu'à analyser des enregistrements vidéo de la vidéosurveillance de la ville pour collecter des indices cruciaux.

"Un couteau pour agresser quelqu'un"

Les prélèvements ADN effectués ont joué un rôle essentiel dans cette enquête. Le suspect a déclaré avoir "saisi un couteau" dans le but de "numéroter quelqu'un", ce qui a choqué les enquêteurs. Lors de la perquisition de son domicile, le couteau utilisé lors de l'agression a été retrouvé, avec des traces de sang correspondant à la victime. Des analyses ADN supplémentaires ont confirmé sa culpabilité, avec des traces également retrouvées sur sa veste.

La technologie a également assisté les enquêteurs, puisque des dizaines de caméras de vidéosurveillance ont été exploitées. Le colonel Capsié a souligné que bien que la qualité des images variait, une séquence de meilleure qualité a permis d'identifier le suspect grâce à un logiciel de reconnaissance faciale qui a révélé une correspondance à 80 %.

Un passé troublé

Il a été révélé que le suspect avait un passé psychiatrique, sortant récemment d'une hospitalisation pour des raisons mentales. Cela soulève des questions inquiétantes sur son état d'esprit au moment de l'agression. Confronté à ses actes, il a reconnu les faits, mais les motifs restent flous; il a frappé au hasard car il ne connaissait pas la joggeuse.

Le procureur a mis l'accent sur la préméditation de l'acte, ce qui pourrait entraîner une réclusion criminelle à perpétuité. L'expertise psychiatrique prévue au cours de l'instruction sera déterminante pour évaluer si l'agresseur avait une pleine conscience de ses actes.

L’avocat du jeune homme, Me Alexandre Zwertvaegher, a déclaré que son client, âgé d’une vingtaine d’années, avait déjà effectué 46 heures de garde à vue et avait coopéré avec les gendarmes. L’enquête est en cours sous la supervision du juge d’instruction. Cette affaire sera scrutée de près et pourrait avoir des répercussions sur la sécurité publique et la prise en charge des troubles psychiatriques.