Un rebondissement inattendu dans le procès entourant la mort tragique de Diego Maradona a eu lieu ce mardi, lorsque Julio Coria, ancien garde du corps de la légende argentine, a été arrêté en pleine audience. Les juges ont jugé « pertinentes » les références faites par le procureur au sujet de possibles faux témoignages, après que le ministère public a souligné plusieurs contradictions et omissions dans les déclarations de Coria. Escorté hors de la salle d’audience, il risque maintenant jusqu'à 10 ans de prison.

Ce développement surprenant a lieu alors que le procès, déjà chargé de tensions et d'émotions, se concentre sur les circonstances de la mort de Maradona. En plus d'avoir escamoté des échanges cruciaux, Coria a modifié son témoignage sur la tentative de réanimation de Maradona. Il a soudainement mentionné une intervention de la psychiatre Agustina Cosachov, une mention qu'il n'avait jamais faite auparavant. Ce changement inattendu a particulièrement retenu l'attention des juges et du public, soulevant de nouvelles questions sur le rôle des personnes présentes lors de cette tragique nuit.

Coria n'est pas le seul à faire face à des accusations dans ce procès complexe : sept professionnels de santé sont également jugés pour « homicide avec dol éventuel », encourant des peines allant de 8 à 25 ans de prison pour négligence présumée. La mort de Maradona, survenue le 25 novembre 2020, continue de susciter des débats et des controverses, révélant les failles d'un système de soins qui aurait pu éviter cette tragédie. La prochaine audience, prévue pour la semaine prochaine, promet d'apporter encore plus de révélations sur les événements entourant cette icône du football.