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Elle a vécu jusqu'à 117 ans : découvrez enfin les secrets de sa longévité incroyable !

2025-03-17

Auteur: Chloé

Selon Statista, l’espérance de vie moyenne dans le monde est de 71 ans, mais certaines personnes défient les statistiques. Des supercentenaires comme Jeanne Calment, décédée à 122 ans, ou Jiroemon Kimura, ayant vécu jusqu'à 116 ans, sont des exemples rares. L'une d'eux est Maria Branyas Morera, qui s'est éteinte paisiblement à l'âge vénérable de 117 ans.

Née aux États-Unis en 1907, Maria a déménagé en Catalogne avec sa famille. Elle a vécu des événements marquants comme les deux guerres mondiales, la guerre civile espagnole et des pandémies, y compris la grippe espagnole et la COVID-19, qui ne lui ont causé que des symptômes légers. Des chercheurs de l'université de Barcelone, dirigés par le généticien Manel Esteller, ont étudié sa longévité et ont découvert des éléments fascinants.

Une flore intestinale rajeunie

À la suite du décès de la Française Lucile Randon à 118 ans, Maria a été reconnue femme la plus âgée du monde. Esteller et son équipe ont alors proposé une série d'examens médicaux. Il est crucial de comprendre les facteurs qui ont permis à Maria de vivre si longtemps et en bonne santé.

Son microbiome intestinal, qui se compose de microorganismes essentiels pour la digestion, l’immunité, et même la santé mentale, était similaire à celui d’un nourrisson, ce qui est exceptionnel pour une personne de son âge. Un microbiome déséquilibré peut contribuer à de nombreuses maladies, et peut-être que cette composition unique a joué un rôle protecteur tout au long de sa vie.

Un vieillissement ralenti par la génétique

Les chercheurs ont également découvert que ses gènes ralentissaient le vieillissement cellulaire. Ainsi, l’âge biologique de ses cellules était de 17 ans inférieur à son âge réel. Cela signifie que ses gènes l'ont protégée contre les effets du vieillissement, permettant à ses cellules de vieillir plus lentement.

De plus, Maria menait un style de vie sain : elle évitait l'alcool et le tabac, marchait régulièrement, et suivait un régime méditerranéen riche en fruits, légumes frais, céréales complètes et poissons, tout en limitant sa consommation de viandes rouges.

Une vie sociale enrichissante

Son cercle social était également un atout majeur. Entourée d’une grande famille, elle avait trois enfants et environ une vingtaine de petits-enfants et arrière-petits-enfants, ce qui lui apportait un soutien et un lien social précieux. Cette vie active, riche en interactions familiales et amicales, contribue également à la longévité.

Maria a gardé une mémoire vive et un esprit lucide jusqu’à ses derniers jours, ayant connu peu de problèmes médicaux majeurs. Les scientifiques continuent d'explorer le lien entre le microbiome et la santé : le cas de Maria renforce l'idée que la composition de notre flore intestinale est cruciale pour comprendre les mécanismes de la longévité.

Les recherches sur ce sujet sont encore en pleine expansion et pourraient offrir des perspectives fascinantes sur le vieillissement et les moyens d'améliorer notre santé. Maria Branyas Morera, sans le savoir, a contribué à faire avancer ce domaine d'étude passionnant. Que son âme repose en paix.