L’administration Trump se débarrasse des responsables du ministère de la Justice liés aux poursuites contre Donald Trump
2025-01-28
Auteur: Emma
Dans une décision controversée, l'administration Trump a limogé plusieurs responsables du ministère américain de la Justice, impliqués dans les enquêtes fédérales contre Donald Trump, suite à son élection en novembre. Cette mesure, qui a eu lieu le 27 janvier, a suscité de vives réactions au sein des médias américains et des observateurs politiques.
Le procureur spécial Jack Smith, en charge de ces affaires, avait quitté son poste le 10 janvier, peu avant l'investiture du nouveau président républicain. Les responsables licenciés aidaient Smith dans ces enquêtes sensibles, qui portent sur des accusations sérieuses, notamment des tentatives illégales d'inverser les résultats de l’élection de 2020 et la rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.
Un officiel sous anonymat a précisé que le ministre de la Justice par intérim, James McHenry, n'avait plus confiance en ces responsables pour appliquer le programme du président Trump. Bien que le nombre exact et l'identité des limogés n'aient pas été dévoilés, les sources rapportent qu'il pourrait s'agir d'une dizaine de personnes, incluant plusieurs procureurs fédéraux.
Les accusations contre Trump, guidées par le procureur spécial, avaient été abandonnées fin novembre, en raison d'une politique établie après le scandale du Watergate, qui empêche la poursuite d'un président en exercice. Cependant, la situation a pris un tournant lorsque les enquêtes et les rapports sur les ingérences électorales ont été rendus publics, entraînant une nouvelle onde de choc dans le paysage politique.
Dans son rapport final adressé au ministre de la Justice sortant, Merrick Garland, Jack Smith a affirmé être persuadé que, sans l'élection de Trump, les preuves auraient été suffisantes pour obtenir une condamnation. Cette déclaration a alimenté les critiques de Trump, qui a marqué Smith comme un symbole de l'instrumentalisation de la justice à des fins politiques. Lors de son discours d'investiture le 20 janvier, Trump a promis de mettre fin à ce qu'il décrit comme une utilisation malveillante du pouvoir judiciaire.
L'impact de ces limogeages et la tournure des événements autour des poursuites contre Trump pourraient avoir des conséquences majeures pour la politique américaine et la perception de l'intégrité du système judiciaire, alors que Trump envisage déjà une nouvelle candidate pour 2024. Alors que les tensions continuent de monter, la grande question demeure : quelles seront les prochaines étapes dans cette saga politique complexe?