Sara Forestier témoigne lors de la commission d'enquête

Sara Forestier, actuellement à l'affiche dans le film *Trois Amies* d'Emmanuel Mouret, a récemment pris la parole lors de son audition devant la commission d'enquête sur les violences dans le secteur du cinéma, présidée par Sandrine Rousseau. Cet évènement, qui s'est tenu le 7 novembre, visait à recueillir des témoignages pour améliorer la condition des acteurs et actrices dans l'industrie cinématographique.

Des pressions et des défis révélés

Lors de cette audition, l'actrice a partagé son parcours difficile, mettant en lumière les pressions et les défis auxquels elle a été confrontée. Elle a révélé qu'après l'incident controversé sur le tournage de *Bonhomme*, la production aurait tenté de retourner la situation en déclarant anonymement à un magazine people que ce n'était pas l'homme impliqué qui l’avait agressée, mais elle-même qui avait réagi de manière violente. Sara a fermement nié ces accusations, déclarant, "Je n’ai pas donné la gifle, je l'ai bien reçue."

La détresse personnelle et financière

Profondément affectée par cette situation, elle a déclaré : "Je ne pensais pas qu'on pouvait renverser la situation, mais c'était inévitable... Comment pouvais-je prendre la parole alors qu'ils m'accusaient d'être l'agresseuse ?" Elle a éprouvé une immense détresse, confiant à l’assemblée : "Je me souviens de moments où j’étais à quatre pattes, à pleurer dans mon salon, lorsque j'ai découvert cet article... Cela m'a complètement terrassée."

Les répercussions sur sa vie

L’impact de cet événement a également eu des répercussions sur sa vie personnelle, puisque Sara a admis avoir du mal à gérer ses finances et a été forcée de s'endetter. "Je ne pouvais plus payer mon loyer. C'est une pression incroyable qui s'ajoute au stress du métier", a-t-elle exprimé, en évoquant non seulement sa passion pour le cinéma mais aussi les sacrifices personnels qu’elle a dû faire.

Un appel à la réforme dans l'industrie cinématographique

Des témoignages comme celui de Sara Forestier sont cruciaux pour sensibiliser le public et les décideurs à la nécessité de réformer l'industrie du cinéma et de protéger ceux qui y travaillent. Actuellement, elle milite pour plus de soutien et de sécurité pour les artistes, dénonçant les abus qui continuent à persister dans ce milieu.