La situation continue de se détériorer au Liban, alors que l'armée israélienne a mené de nouvelles frappes sur la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah. Les raids aériens, qui ont eu lieu le vendredi 15 novembre, ont été rapportés par l'agence nationale d'information libanaise Ani. Deux frappes ont été effectuées par un drone israélien sur le quartier de Ghobeiry, suivies d'une frappe aérienne massive qui a détruit un bâtiment près de la municipalité.

En réponse à une demande d'évacuation émise par l'armée israélienne, la région a été presque totalement évacuée au fil du temps, bien que certains habitants aient commencé à revenir pendant la journée pour jeter un œil à leurs propriétés.

L'armée israélienne a affirmé qu'elle ciblait des "centres de commandement" du Hezbollah, ainsi que des lance-roquettes ayant tiré sur le nord d'Israël. Des sirènes ont été déclenchées dans la baie de Haïfa, témoignant de l'escalade des tensions, avec des interceptions de projectiles en provenance du Liban.

Les pertes humaines sont tragiques, avec au moins 18 personnes tuées lors des frappes de jeudi, y compris 12 individus, dont huit secouristes, lors d'une attaque sur un centre de la défense civile à Baalbeck. D'autres victimes incluent des secouristes du Hezbollah à Arabsalim, une localité dans le sud du Liban.

La situation est exacerbée par les tensions diplomatiques, Human Rights Watch ayant été accusée de "biais anti-israélien". L'armée israélienne a contesté les rapports sur les violations des droits et a dénoncé ce qu'elle considère comme des distorsions factuelles dans les discours des ONG.

Alors que les frappes continuent d'affecter gravement la population locale, la communauté internationale observe de près l'intensification des conflits. De nombreux analystes s'inquiètent de la possibilité d'une escalade majeure qui pourrait entraîner des conséquences dévastatrices pour la région et au-delà.

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