Science

Une découverte révolutionnaire sur les tardigrades : ces créatures pourraient nous sauver dans l'espace !

2024-11-14

Auteur: Sophie

Les tardigrades, également connus sous le nom d'« oursons d'eau », sont des micro-organismes d'une résistance incroyable. Mesurant entre 0,3 et 0,5 mm, ces petites créatures sont capables de survivre dans des conditions extrêmes : des températures proches du zéro absolu, des radiations intenses, des pressions extrêmement élevées, et même dans le vide spatial ! Découverts au XVIIe siècle, ces organismes fascinants continuent de captiver l'attention des scientifiques grâce à leur résistance exceptionnelle.

Des survivants invincibles dans divers environnements

On trouve des tardigrades aux quatre coins du globe, des sommets de l'Himalaya aux profondeurs des océans, s'adaptant à divers habitats. Cette résistance étonnante est attribuée à leur capacité unique à entrer dans un état de « dormance » connu sous le nom de cryptobiose, où ils se déshydratent presque complètement et suspendent leur métabolisme. Ce mécanisme incroyable leur permet de supporter des conditions extrêmes, comme le vide spatial. En effet, en 2007, les tardigrades sont devenus les premiers animaux à survivre dans l'espace, affichant un taux de survie d'environ 68 % après une exposition de 10 jours. La durée maximale de leur état de cryptobiose reste encore à déterminer.

Le mystère de leur résistance aux radiations enfin révélé !

Récemment, des chercheurs chinois ont fait un pas de géant dans notre compréhension de ces créatures étonnantes en identifiant une nouvelle espèce de tardigrades, baptisée Hypsibius henanensis. Leur étude, parue dans la revue Science, met en lumière le génome de cette espèce, qui contient plusieurs milliers de gènes qui s’activent en réponse à des doses de radiations bien supérieures à celles considérées comme létales pour les humains. Lors des expériences, après avoir exposé Hypsibius henanensis à des radiations extrêmes, les scientifiques ont observé l’activation de près de 3 000 gènes liés à la réparation de l’ADN, à la division cellulaire et aux réponses immunitaires. Cette découverte ouvre des perspectives fascinantes sur l'utilisation potentielle des tardigrades dans des missions spatiales futures.

En somme, ces petites créatures pourraient non seulement nous aider à mieux comprendre les mécanismes de la vie dans des conditions extrêmes, mais aussi à développer de nouvelles stratégies pour protéger les astronautes des effets néfastes des radiations dans l'espace. Les futurs voyages stellaires pourraient bien se voir transformés grâce à ces étonnants survivants, redéfinissant les limites de la biologie et de l'exploration spatiale.