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Les États-Unis ont annoncé qu'Israël rouvrira prochainement un nouveau point de passage vers la bande de Gaza, en réponse à une série d'exigences formulées par Washington pour augmenter l'aide humanitaire dans la région. Le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, a déclaré le 7 novembre que, après avoir observé plusieurs mesures importantes prises par Israël, un nouveau point de passage serait ouvert à Kissoufim dans les jours à venir.

Cette décision intervient après qu'Antony Blinken et Lloyd Austin, respectivement ministres des Affaires étrangères et de la Défense des États-Unis, ont envoyé une lettre à Israël le 13 octobre. Ils ont listé un ensemble d'exigences que le pays devait respecter dans un délai de 30 jours pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire, menaçant autrement de réduire leur assistance militaire.

Dans un contexte de tensions accrues, Israël fait toujours face à la nécessité de répondre aux besoins urgents de la population gazaouie. Selon des rapports récents du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, près de 70% des victimes à Gaza entre novembre 2023 et avril 2024 seraient des femmes et des enfants, ce qui souligne l'ampleur tragique du conflit.

En parallèle, un nouvel incident diplomatique est survenu entre la France et Israël, où la police israélienne a fait irruption dans un site français à Jérusalem alors que le ministre français, Jean-Noël Barrot, s'apprêtait à y entrer. Cet événement a exacerbé les tensions déjà existantes entre les deux nations.

La situation en Israël est également marquée par des changements politiques internes, avec le nouveau ministre de la Défense, Israël Katz, qui a récemment prêté serment après le limogeage de son prédécesseur, Yoav Gallant. Ce changement pourrait avoir des répercussions importantes sur la stratégie militaire israélienne à Gaza et la gestion de la crise actuelle.