Dans le contexte actuel de la guerre au Proche-Orient, le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a déclaré que "la balle est dans le camp du Hamas" pour la conclusion d'un cessez-le-feu à Gaza. Ce commentaire intervient alors qu'une ultime série de négociations se tient au Qatar, visant à établir une trêve entre Israël et le Hamas après 15 mois de conflit ayant causé des dizaines de milliers de morts.

Selon les déclarations récentes du Qatar, pays médiateur, les principaux obstacles à un accord de cessez-le-feu auraient été "réglés" lors des pourparlers des deux dernières semaines. Blinken a confirmé que si le Hamas acceptait l'accord proposé, celui-ci serait prêt à être conclu et mis en œuvre immédiatement.

Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, a souligné que "ce cessez-le-feu doit être le prélude à une solution politique durable, à savoir la solution à deux États", exprimant l'espoir que les discussions aboutissent rapidement.

En parallèle, le président américain Joe Biden a estimé qu'un accord était imminent, basé sur un plan en trois étapes qu'il avait proposé précédemment. Malgré cela, aucune trêve n'a pu être mise en place depuis la dernière entente en novembre 2023.

Actuellement, la situation à Gaza reste tragique, avec des frappes israéliennes incessantes. La Défense civile de Gaza a rapporté la mort d'au moins 18 personnes, dont des enfants, suite à des bombardements. Les autorités israéliennes ont reconnu avoir mené des attaques dans la ville de Gaza, mais affirment enquêter sur le nombre exact des victimes.

D'autre part, au camp de réfugiés de Jénine, le bombardement d'Israël a causé la mort de six personnes, alors que ce secteur est régulièrement ciblé en raison de sa réputation comme bastion de groupes armés palestiniens.

Les négociations continuent également sur la question des otages retenus par le Hamas. Gideon Saar, le chef de la diplomatie israélienne, a déclaré qu'une majorité de son gouvernement soutenait la volonté d'arriver à un accord sur cette question cruciale.

La communauté internationale reste vigilante et espère une résolution rapide du conflit, alors que la situation humanitaire à Gaza se détériore chaque jour davantage.