Le président français Emmanuel Macron a annoncé qu'il se rendra en Égypte les 7 et 8 avril pour discuter d'un plan arabe de reconstruction pour Gaza. Lors d'une conférence de presse à Bruxelles, il a souligné l'importance d'un cessez-le-feu, notant qu'il était essentiel de libérer tous les otages imposés par le Hamas.

Emmanuel Macron a noté que l'initiative arabe se voulait une alternative face au plan controversé de l'ancien président américain Donald Trump, qui prévoit des changements territoriaux au détriment des Palestiniens.

Le président israélien, Isaac Herzog, a exprimé son inquiétude concernant la reprise des frappes israéliennes sur Gaza, appelant à une évaluation sérieuse des actions des dirigeants politiques pour garantir la sécurité des citoyens et la vie des otages.

En réaction à ces attaques, le Hamas a exhorté la Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique à intervenir pour mettre un terme à ce qu'il appelle un "génocide" à Gaza. Les récentes frappes israéliennes ont causé plus de 500 morts, dont une proportion importante d'enfants, rendant la situation humanitaire extrêmement préoccupante.

L'armée israélienne a confirmé la mort d'importants commandants du Hamas lors de frappes récentes, incluant le chef de la sécurité intérieure du Hamas, Rachid Jahjouh. Ce développement intensifie les tensions, tandis que des manifestations éclatent en Israël contre le gouvernement actuel et la gestion de la situation.

Les répercussions de cette guerre s'étendent au-delà des frontières de Gaza, avec des bombardements subséquents rapportés contre des cibles dans le sud et l'est du Liban, signalant l'extension potentielle du conflit. L'escalade des violences est susceptible d'affecter davantage la région, tant sur le plan diplomatique que humanitaire.

Dans cet environnement tendu, le Forum des familles d'otages a lancé un appel pressant pour un retour à un cessez-le-feu, soulignant l'importance de trouver une solution pacifique et rapide pour garantir la sécurité de tous.