L'Olympique Lyonnais a changé de visage depuis l'arrivée de Paulo Fonseca sur le banc le 31 janvier dernier. En un peu plus d'un mois, l'entraîneur portugais a réussi à provoquer des changements significatifs au sein de l'équipe, et les résultats parlent d'eux-mêmes : cinq victoires consécutives toutes compétitions confondues. Ce rythme effréné est un retour en force que le club n'avait pas connu depuis longtemps, ayant laissé derrière lui une période tumultueuse sous l'ère de Pierre Sage.

Les performances de l’équipe ont clairement bénéficié de ce nouveau souffle. En effet, alors que Fonseca essaie de maintenir la pression sur ses joueurs, il fait appel à un noyau restreint, ce qui n’était pas le cas auparavant. Des choix tactiques ont aussi été marqués, notamment avec l'implantation d'un système en 4-2-3-1, qui a permis à certains joueurs de trouver des opportunités là où ils étaient désespérément en manque de temps de jeu sous l’ancien entraîneur.

Parmi les gagnants de cette transformation, on trouve Tanner Tessmann, Ernest Nuamah, Saël Kumbedi et Paul Akouokou. Tanner Tessmann a vu son temps de jeu augmenter de manière significative, passant de sept titularisations à sept avec ce nouveau coach, montrant l'importance du changement de système. Nuamah, qui semblait perdu depuis son arrivée, a fait des progrès notables avec un but contre Nice et un doublé face au FCSB, soulignant sa montée en puissance.

Saël Kumbedi, quant à lui, a su maintenir sa place dans le onze avec six titularisations consécutives. Ce jeune joueur a pris confiance en lui et est devenu indispensable, rivalisant avec des joueurs expérimentés comme Ainsley Maitland-Niles. Paul Akouokou, souvent sous-estimé, a également commencé à briller, retrouvant ses sensations et son rôle dans l'effectif qui, rappelons-le, était en déclin avant l'arrivée de Fonseca.

Cependant, les changements ont aussi mis en lumière quelques perdants notables, dont Duje Caleta-Car, qui a vu son temps de jeu s'effondrer, jouant seulement 45 minutes sur les neuf derniers matchs. Il est désormais troisième choix derrière Niakhaté et Clinton Mata, un scénario impensable auparavant. Les autres tailleurs de l'échec incluent Fofana et Veretout, qui peinent à gagner la confiance de leur nouveau entraîneur.

Avec la trêve internationale, l'heure est au bilan pour l'OL et une réflexion sur les réajustements nécessaires pour continuer sur cette lancée. Quel sera l'impact de Fonseca sur l'avenir du club ? La réponse lors des prochains matchs.