Nation

Galileo : Le groupe d'enseignement supérieur sous le feu des critiques pour surpopulation des classes

2025-03-06

Auteur: Philippe

Les ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur en France, Elisabeth Borne et Philippe Baptiste, ont convoqué Marc-François Mignot Mahon, président de Galileo Global Education. Ce groupe, récemment pointé du doigt par une enquête journalistique, est accusé de surpeupler ses classes dans le but d'augmenter ses profits.

Philippe Baptiste a déclaré que l’accumulation excessive d’étudiants et la réduction des coûts pédagogiques, uniquement pour générer des bénéfices, compromettent la qualité de l’enseignement et les chances de réussite des jeunes. Il a souligné que la régulation de l’enseignement supérieur privé est sa priorité.

Dans un livre publié récemment intitulé *Le Cube*, la journaliste Claire Marchal évoque de nombreux témoignages d’étudiants dénonçant des salles de classe surchargées, des conditions d’enseignement déplorables et des frais de scolarité exorbitants. Elle critique un système éducatif qui semble à la dérive tandis qu’il reçoit un soutien significatif de l'État via des aides à l'apprentissage et à la formation.

Galileo se présente comme le 'leader mondial de l’enseignement supérieur indépendant', avec environ 300 000 étudiants dans 63 établissements, principalement en France, où près de la moitié de ses écoles sont situées. Les établissements incluent des écoles renommées telles que Cours Florent et ESG.

Ce dernier incident ne fait qu'ajouter à une série de préoccupations et d'enquêtes dont Galileo a déjà fait l'objet dans le passé. Le groupe n’a pas encore répondu aux demandes de commentaires concernant ces allégations.

Les implications sur la qualité de l'éducation et la transparence dans le secteur privé soulèvent des questions cruciales sur l'avenir de l'enseignement supérieur en France.