Le 1er janvier, un tragique incident a secoué Las Vegas lorsque Matthew Livelsberger, un ancien militaire des forces spéciales américaines, a été retrouvé mort à l'intérieur d'un Cybertruck Tesla qui explosait devant l'hôtel Trump. Selon les enquêteurs, il aurait utilisé l'IA générative, notamment ChatGPT, pour planifier cet acte terrible.

Les recherches effectuées par Livelsberger sur ChatGPT révèlent une quête inquiétante d'informations sur les explosifs, la vitesse des munitions et même la légalité des feux d'artifice en Arizona. Actuellement, la police examine attentivement son ordinateur portable, son téléphone mobile et sa montre, en cherchant à déchiffrer ses motivations.

L'acte de Livelsberger, qui a conduit son véhicule à l'explosion à l'aide de bidons d'essence et de feux d'artifice, survient dans un climat tendu, seulement quelques heures après une attaque à la voiture-bélier à la Nouvelle-Orléans qui a causé la mort de 14 personnes. Cette attaque a été réalisée par un autre ex-militaire inspiré par le groupe État islamique, renforçant les débats sur la radicalisation parmi les anciens soldats.

Les liens potentiels entre Elon Musk, patron de Tesla, et l'ancien président Donald Trump alimentent les spéculations. Toutefois, les enquêteurs ont rapidement clarifié que Livelsberger n'avait aucune animosité envers Trump, écartant ainsi la théorie d'un acte politiquement motivé.

Actuellement, les enquêteurs du FBI n'ont trouvé aucun lien entre Livelsberger et des organisations terroristes. Leurs recherches continuent de chercher des éléments qui peuvent expliquer son comportement tragique et isolé. Pendant ce temps, l'examen du téléphone du suspect dévoile des lettres émouvantes dans lesquelles il évoque ses « griefs politiques » et des réflexions sur les conflits mondiaux, ainsi que des problèmes sociétaux et personnels.

Dans ces lettres, Livelsberger exprime une profonde désillusion concernant l'état actuel des États-Unis. Il décrit le pays comme étant « fatalement malade » et annonce une inquiétante chute vers l’effondrement, affirmant que son acte n'était pas un acte terroriste mais plutôt un « signal d'alarme ». Il confie également qu'il ressentait le besoin de se « débarrasser des esprits » des camarades perdus au combat et d’alléger le poids des vies qu'il a prises.

Alors que l'enquête se poursuit, des questions subsistent sur l'utilisation de l'IA dans ce contexte dramatique. Ce cas soulève des inquiétudes concernant les applications potentielles des technologies modernes dans la planification d'actes violents. Comment une intelligence artificielle, conçue pour aider et instruire, peut-elle être détournée avec de telles intentions désastreuses? C'est une problématique dont la société devra tenir compte pour éviter que de tels drames ne se reproduisent à l'avenir.