Le mardi 21 janvier, au petit matin, un entrepreneur de renom, cofondateur de la célèbre société de cryptomonnaies Ledger, a été enlevé à son domicile à Vierzon, dans le département du Cher. Sa compagne a également été prise en otage, et le couple a été séparé par leurs ravisseurs. Heureusement, le lendemain, le mercredi 22 janvier, tous deux ont été libérés grâce à l'intervention rapide et efficace du GIGN.

La procureure de la République de Paris, Laure Beccuau, a annoncé que 10 individus avaient été arrêtés dans le cadre de cette enquête. Les ravisseurs avaient pris contact avec un autre associé de Ledger pour exiger une rançon, entraînant ainsi la mobilisation des forces de l'ordre. Les investigations initiales ont mené les enquêteurs à localiser David Balland à Châteauroux (Indre), où il était retenu captif.

Lors de son sauvetage, le GIGN a non seulement libéré David, mais a également procédé à l'arrestation de deux suspects. Malheureusement, le cofondateur de Ledger a subi des blessures lors de sa détention, en particulier une mutilation à la main. Il a été transporté à l'hôpital pour recevoir les soins nécessaires après avoir retrouvé la liberté.

La compagne de David a été retrouvée et libérée le jeudi 23 janvier, alors qu'elle se trouvait ligotée dans un véhicule à Étampe, dans l'Essonne. Bien qu'elle n'ait pas subi de blessures physiques, elle a bénéficié d'un suivi médical dû au choc traumatique de cette expérience. Cet enlèvement a mis en lumière les risques auxquels sont confrontés les entrepreneurs dans le secteur des cryptomonnaies, un domaine de plus en plus ciblé par des groupes criminels organisés.

Une information judiciaire a été ouverte pour qu’une enquête exhaustive soit menée, et d'autres interpellations ont eu lieu, portant le total à dix personnes – principalement des individus connus des services de police. Les autorités examinent également les modalités de la rançon, une partie ayant été versée lors des négociations avec les ravisseurs. La majorité des cryptomonnaies impliquées dans l'affaire a été gelée et saisie, prouvant l'efficacité des gendarmes dans le suivi des transactions.

Les investigations se poursuivent sous l'égide de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), visant à démanteler l'ensemble du réseau criminel responsable de cet enlèvement. Au total, plus de 230 gendarmes ont été mobilisés, réussissant à sécuriser et à neutraliser cette menace pesant sur le monde des affaires.

Ce fait divers tragique soulève des questions cruciales sur la sécurité des entrepreneurs dans l'ère numérique et illustre la nécessité pour les autorités de renforcer les mesures de protection contre la criminalité organisée.