
Élèves contraints de masser des enseignants ? Une enquête choc à Ciry-le-Noble
2025-03-05
Auteur: Emma
Une enquête trouble est actuellement en cours à l'école élémentaire de Ciry-le-Noble, en Saône-et-Loire, provoquant l'émoi au sein de la communauté éducative. Pour garantir le bon déroulement de cette investigation, tous les enseignants de l'établissement ont été suspendus, bien qu'ils soient présumés innocents. L'école, qui accueille quatre classes allant du CP au CM2, voit ses activités méthodiquement perturbées.
L'affaire a débuté suite à un signalement le 7 février, indiquant que des élèves étaient tirés au sort pour offrir des massages à certains enseignants. Selon la procureure de la République de Mâcon, Anne-Lise Furstoss, cette situation a soulevé de vives préoccupations. Moins d'une semaine après, une enquête judiciaire a été ouverte.
Des massages controversés dans la cour de récréation
D'ores et déjà, des dizaines d'enfants ont été auditionnés. De nouvelles auditions sont planifiées cette semaine, et toutes les familles des élèves seront également entendues. Des parents d'élèves interrogés rapportent des faits troublants : certains évoquent des massages effectués sur les pieds et les jambes des enseignants dans la cour, tandis que d'autres parlent de dons d'images en échange de petites attentions, comme des "massages sur les épaules pour un bon point". Des témoignages inquiétants parlent même d'enfants désignés pour devenir "esclaves" ou servir des boissons aux enseignants.
Réaction ferme du directeur de l'école
Yannick Wojtczak, le directeur de l'école, a fermement contesté ces allégations. "C'est totalement faux. J'hallucine de ce qu'il se passe. Aucun enfant n'a jamais été tiré au sort pour nous masser ou nous apporter des boissons", a-t-il déclaré. Selon lui, les élèves peuvent parfois poser leurs mains sur les épaules des enseignants durant la récréation, mais cela n'a rien à voir avec des massages demandés.
La procédure de suspension en cours
L'alerte à la justice a été lancée par un professionnel de santé, poussant la direction à envisager une plainte pour dénonciation calomnieuse. Le rectorat de Dijon a expliqué que la suspension des enseignants est une mesure conservatoire. Les enfants étant actuellement en vacances, ils feront leur rentrée le 10 mars avec quatre nouveaux enseignants.
Ce scandale soulève des préoccupations non seulement sur la santé mentale et le bien-être des élèves, mais aussi sur la protection des enseignants face à des accusations potentiellement infondées. Les parents et la communauté éducative restent en attente des résultats de l'enquête, espérant qu'une véritable lumière sera faite sur cette affaire intrigante.