Donald Trump souhaite renforcer la peine de mort à son retour à la Maison Blanche
2024-12-24
Auteur: Sophie
Lors d'une déclaration faite mardi 24 décembre, Donald Trump a exprimé son intention d'augmenter l'application de la peine de mort s'il retrouve la présidence. Sur sa plateforme Truth Social, il a affirmé : « Dès que je serai investi, j'ordonnerai au ministère de la Justice de rechercher avec vigueur la peine capitale pour protéger les familles et les enfants américains des violeurs, des meurtriers et des monstres violents ».
Cette déclaration survient après la décision de Joe Biden de commuer la peine de 37 condamnés à mort, suscitant la forte indignation de Trump. « Joe Biden vient de commuer la peine de mort de certains des pires criminels de notre pays. Quand vous découvrirez les actes qu'ils ont commis, vous n'en croirez pas vos yeux ! Ça n’a aucun sens », s'est-il exclamé sur Truth Social, ajoutant que cette décision laissait les proches des victimes dans une consternation profonde.
Sous la présidence de Trump, 13 personnes avaient été exécutées, marquant une première depuis 17 ans. Ce chiffre serait plus élevé que le total des exécutions des dix administrations précédentes. Les organisations de défense des droits humains ont exprimé leurs craintes face à un retour possible aux exécutions massives.
Durant sa campagne électorale, Trump a plaidé pour l'élargissement des peines capitales, ciblant notamment les immigrés reconnus coupables de meurtres de citoyens américains, ainsi que les trafiquants de drogue et d’êtres humains.
Il est important de noter que, dans le couloir de la mort aux États-Unis, environ 2 300 prisonniers sont incarcérés, dont seulement 40 avaient été condamnés par la justice fédérale avant la décision de clémence de Biden. En outre, malgré la clemence, les crimes commis par des terroristes, du type de ceux impliqués dans l'attentat du marathon de Boston, n'ont pas été inclus dans cette mesure.
La question de la peine de mort reste un sujet de débat intense aux États-Unis, et l'annonce de Trump suscite à nouveau des discussions sur l'éthique et la justice pénale dans le pays.